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Viva Republica!

LA REPUBLIQUE D’ANTILEA

Agée selon ses dires d’un bon millénaire au moins, la République d’Antiléa est sans aucun doute la plus grande structure politique de tout Iqhbar, et une des plus puissantes. Dans les faits, il est beaucoup plus difficile de déterminer l’âge exact de l’institution. Si « une République d’un millier d’années » fait très bien dans la bouche des sénateurs qui aiment se venter dans les soirées mondaines ou devant les dignitaires étrangers, la réalité est sans doute différente. Si l’agglomération qui deviendra la cité d’Antiléa peut effectivement se targuer de dix siècles et des poussières –en prenant en compte le fait qu’il ne s’agissait dans ses début que d’un bourg qui avait pour seul avantage des murs plus hauts que les autres – la République en elle-même n’est pas aussi âgée. Du moins officiellement. L’alliance entre la plupart des peuples qui la composent remonte presque aussi loin, mais Antiléa en tant que République et avec toutes les chartes et cérémoniaux que cela impose est un poil plus récente. Mais on ne va pas chipoter avec un ou deux siècles de différence : la République d’Antiléa est une entité très étendue, très puissante et très riche, ce qui fait taire les mauvaises langues et permet de payer grassement les historiens.

Géopolitique

La République couvre plus des dieux tiers du continent d’Estrie, ce qui représente une surface considérable. C’est le plus grand territoire unifié d’Iqhbar, et elle ne se garde d’ailleurs pas de le faire savoir. Elle s’étend grosso modo des montagnes d’Ael’ieon au nord, à la frontière de la Terra Media, aux premières terres de la Pointe du Sud. Si la plupart des côtes restent indépendantes, la République couvre néanmoins la plus grande partie du continent, ses frontières s’arrêtant généralement aux pieds des montagnes du nord ou d’autres terrains difficiles.

Une grande variété de paysages peut être vue en Antiléa. Le gigantesque fleuve d’Ael Thelion –ou Fleuve d’Argent- travers tout le continent du sud au nord avant de continuer sa route en Terra Media, et assure une grand richesse du sol sur tout le centre de la République. Cette dernière touche également la Mer Close et l’Océan de Bar Iqla en plusieurs endroits, s’assurant une portion non-négligeable des côtes d’Estrie, et de grandes forêts courent sur le territoire, principalement au nord. Une partie assez grande de la République au sud de la cité d’Antiléa est constituée des vastes plaines d’Estrie, qui rejoignent plus au sud les Terres des Rivières, région parcourue de deltas et de torrents, puis la Point du Sud. Antiléa est globalement peut montagneuses, incluant la base de la Chaîne des Aether au nord-est et divers zones escarpées un peu avant la Côté D’Aestalie.

Au niveau des frontières, Antiléa est séparée des Terres du Nord par la Chaîne des Aether et du sud par la Point du Sud, territoire peu habité mais indépendant. L’Aestalie est sise sur une grande partie des côtes est du continent, et l’Ostrérie s’accroche farouchement de l’ouest des Terres des Rivières à la côte occidentale. Au nord-ouest, où débute la bande de terre qui permet le passage en Ostrie, la République s’arrête peu avant les Montagnes d’Ael’ieon, où l’on entre en Terra Media.

L’Archipel des Fir Bolg se trouve non loin de la côte ouest, et la République possède des dizaines de petites îles des océans de Bar Iqla à la Mer Close en passant par celle d’Estrie. La République ne possède aucune frontière avec l’Ostrie, ce qui est un fait évident mais qui mérite d’être souligné : le fait que, notamment, les Royaumes d’Esthar ne soient pas à portée d’Antiléa permet à Iqhbar de souffler un peu quant aux velléités d’expansion de la République (et de toute façon, les Royaumes d’Esthar n’ont besoin de personne pour se taper dessus).

Antiléa rêve évidemment d’aller planter tous ses drapeaux sur le nouveau continent d’Orboros, mais se contente pour l’instant d’un ou deux petits comptoirs. En raison des difficultés d’accès à la terre nouvelle et des tensions politiques avec les autres nations d’Iqhbar résultant de son apparition, Antiléa reste donc pour le moment étonnamment sage lorsque l’on connaît sa politique expansionniste. Du moins pour l’instant…

Météo

Une vaste variété de territoires sous-entend une vaste variété de climat. Dans sa globalité, la République jouit d’un climat chaud et ensoleillé, plus prononcé du côté des frontières avec l’Aestalie et la Pointe du Sud. L’ouest et les grandes plaines jouissent de températures plus douces mais toujours agréables, et seules les Terres des Rivières connaissaient un climat réellement humide. Les hivers sont également doux, et la neige et la glace ne se retrouvent pratiquement qu’au nord du continent et, lors des plus rigoureux, ici et là au sein des grandes plaines, qui deviennent de véritables toundras au niveau du paysage. Le climat se fait plus sec à mesure que l’on s’approche de Terra Media, et devient inhospitalier aux pieds des Aether en hiver mais, globalement, on peut dire que l’entier de la République jouit d’un climat agréable et rarement dangereux.

Villes principales

Antiléa : traversée par le Fleuve d’Argent, Antiléa se trouve pratiquement au centre de la République et du continent d’Estrie. C’est la plus grande cité d’Iqhbar, et probablement l’une des plus avancées. Elle possède une esthétique certaine, et sa division en cercles concentriques est sans doute sa plus grande particularité. Elle abrite bien évidemment la Chambre du Sénat, et fait logiquement office de capitale de la République à qui, vous l’aurez compris, elle a donné son nom. Elle est également un centre économique et marchand de grande importance, et c’est entre ses murs que de nombreuses institutions de prestige se trouvent, comme la Grande Ecole de Magie ou encore l’une des principales enclaves de la Congrégation de la Lumière. Sans oublier le plus grand temple spiritualiste d’Iqhbar, où se concentre la majeure partie du pouvoir spiritualiste. C’est pour finir la ville la plus peuplée du monde, oscillant autour des deux, trois millions d’habitants.

Arnos : le plus grand port d’Estrie, et la plaque tournante du commerce maritime en Antiléa. Il assure une liaison permanente d’embarcations entre la République, Terra Media et l’Ostrie. S’il a perdu un peu de son importance capitale depuis l’émergence d’Orboros, situé plus près d’autres grands ports et qu’il doit faire face à la concurrence aérienne, Arnos reste un endroit important pour la République, ne serait-ce que pour ses chantiers de construction navale. C’est également le principal port d’attache de la flotte maritime de la République.

Al’tiir : la grande ville pam’tha située dans les montagnes d’Yssal’dir, au nord de la République, est considérée comme la capitale de l’empire marchand des saurnithoïdes. Bien que ces derniers n’aient jamais confirmés ou niés ce fait, elle a acquis ce titre parce qu’elle est l’une des seules cités pam’thaa révélées hors de leur royaume de rochers et de forêts. A la fois cosmopolite et typiquement sauros, elle est pour le commerce entre les continents un lieu de passage presque obligé lorsque l’on passe de l’un à l’autre par la Terra Media.

Valherbe : située dans vallon couvert des grandes forêts du nord-est, Valherbe est la grande ville commerciale des nains. Si elle reste typique des constructions boisées des nains et en parfait accord avec la nature et les grands arbres, elle reste plus pratique pour les autres races. C’est principalement une ville de chantiers et de commerce, où les nains réalisent les prodiges dont ils sont coutumiers.

Sindel : la plus grande ville des grandes plaines d’Estrie reste de taille modeste comparée à des mégalopoles comme Antiléa, Elthelion ou encore Port-Dalaan. Longeant les Terres des Rivières, Sindel fut bâtie sur d’anciennes ruines elfes, et fait office de lieu de passage important pours les voyageurs des plaines et, plus récemment, de lieu de villégiature pour nobles antiléans. Elle est pratiquement jouxtée aux fortifications de Durvalestine, où se réunissent les clans Velpars lorsqu’ils doivent se rencontrer.

Système politique

La République d’Antiléa n’est officiellement pas une sorte d’empire ou de gouvernement global, mais une alliance fédérée de plusieurs nations et peuples d’Estrie. Elle fut scellée il y a de cela plusieurs siècles, après que la cité d’Antiléa ait servi de point de ralliement pour la défense du continent face à des hordes de Borgs plus dangereuses que les autres. De là, il fut décidé que les peuples qui avaient vaincu avaient tout à gagner à s’entendre, et la République d’Antiléa était née.

Chaque nation –ou équivalent- membre de la République conserve pratiquement toute son indépendance concernant ses terres. Pratiquement, parce que la République a tout de même voté l’application de nombres de lois communes à tous ses membres, notamment en matière d’économie et de lois internationales. Si chaque nation règle ses affaires internes comme elle veut, dès qu’une autre est concernée ne serait-ce que d’une moustache de lapin, elle tombe sous le joug des lois républicaines. Une monnaie unique a été instaurée pour facilité le commerce interne à la République, et une mise en commun des forces armées a évidemment été décidée en cas d’agression extérieure.

La République a globalement été une entité raisonnable jusqu’à il y a quelques temps. Elle était restée principalement centrée sur elle-même : faire fonctionner un tel organisme fédéré, ce n’est pas si simple. Mais depuis peu, Antiléa est arrivée à une bonne homogénéité des cultures, et possède une sorte d’ « idéal national » de plus en plus fort. Avec ses richesses, sa technologie et son pouvoir, inutile de dire que la République a fini par se dire que l’expansion territoriale ne pouvait être qu’une bonne chose. D’où une attitude expansionniste farouche ces dernières années, annexant le moindre lopin de terre possible à coût de traités et de promesses. La République reste pour l’instant peu-agressive, mais ses armées sont très présentes dans les nouveaux territoires, ce qui rend nerveux les nations indépendantes (particulièrement l’Ostrérie, avec qui Antiléa ne s’entend guère).

Antiléa jouit également du principal pouvoir spirituel d’Estrie : la tête officielle de l’institution des spiritualistes se trouve dans la capitale. Avec la Grande Ecole de Magie, elle détient aussi la main mise sur l’ordre des mages, et voit d’un très mauvais œil la concurrence discrète que lui fait subir la Nouvelle Ecole d’Elthelion, en Terra Media.

Enfin, si chaque nation, chaque cité possède son propre gouvernement, la République possède un gouvernement principal situé en la cité d’Antiléa. Il s’agit de la Chambre du Sénat, où se réunissent les sénateurs, élus par leurs concitoyens. Chaque membre de la République a un sénateur pour le représenter à Antiléa, et le Sénat lui-même est représenté par le Haut-Conseil, où siègent cinq hauts-sénateurs, dont les débats sont dirigés par le Président du Sénat. Il est élu tous les dix ans par le Haut-Conseil, lui-même élu par les sénateurs (et généralement à vie, ou jusqu’à ce qu’un de ses membres ne soit plus capable d’exercer sa fonction).

Actuellement, le Haut-Conseil est constitué du Maître Spiritualiste pam’thaa As’yr, du Maître de Clan nain Algon, du Commandant de l’Ordre des Chevaliers Horst Elwes, du Sénateur d’Antiléa Merville Austusus et de la Sénatrice de Sindel Anna Montoie. L’actuel Président du Sénat se trouve être l’ancien sénateur d’Antiléa, le seigneur Hervé Guisberg, un vieil homme en fin de mandat.

Les Pam’thaa et les Nains d’Estrie font partie des membres fondateurs de la République, mais les humains restent majoritaires. Les Velpars faisaient à la base également partie de l’alliance, mais comme ils ont tendance à se ficher de toute politique étrangère à leurs clans et à leurs plaines, ils ne font pas officiellement partie du gouvernement central, mais possèdent un siège pour les représenter au Sénat. Antiléa offre également un siège à l’Archipel des Fir Bolg, aux Minotaures, aux Principautés d’Aestalie, à la Pointe du Sud, aux Terres du Nord et à L’Ostrérie, afin d’aider –selon les dires de la République- à la bonne marche de l’Estrie dans son entier. Ces représentants ont le statut d’émissaires, et n’ont pas vraiment d’autres pouvoirs que celui du prestige, ne faisant pas partie de la République (cette dernière essayant sans relâche de tous les convertir à sa cause, cela va de soi).

L’Ecole de Magie a également droit à un représentant au Sénat élu par ses pairs mages, et généralement respecté par les sénateurs. On ne plaisante pas avec la magie.

Climat social

Globalement, il fait bon vivre en Antiléa, pour peu que l’on soit Antiléan. Les membres de la Républiques ne sont aucunement racistes, du moins pas de la manière dont on le conçoit habituellement. Trop d’espèces cohabitent et se mêlent en Iqhbar pour que la couleur de la peau, des écailles ou des plumes soient jugées importantes. En fait, la République d’Antiléa dans son ensemble pratique plus une sorte de racisme social, où les élites prennent facilement de haut le reste des citoyens qui, eux, prennent un peu de haut les étrangers. Mais généralement, une telle attitude n’est surtout prononcée que dans les hautes sphères, et la majorité des peuples antiléans restent des gens agréables et accueillants, bien que souvent distants avec les étrangers. Pour résumer, le citoyen d’Antiléa adopte généralement une attitude paternaliste à l’égard du reste d’Iqhbar, se considérant comme un peu plus évolué et, à ce titre, comme responsable d’aider les pauvres gens qui ne sont pas aussi développés…

Bon, tout ceci dépend encore une fois des régions : Antiléa reste évidemment la cité la plus proche de la description ci-dessous, tandis que des villes comme Sindel ou les cités des côtes sont souvent plus ouvertes. Au final, l’antiléan moyen reste extrêmement fier de son appartenance à la République, « la plus grande nation d’Iqhbar », mais ne jette que rarement les étrangers dans le puits le plus proche.

Le clivage social entre riches et pauvres n’est pas extrêmement accentué au-delà des grandes villes, principalement parce que la République fait preuve d’un système qui fonctionne globalement bien. La pauvreté et la misère sont peu répandues, et les barrières sont principalement dressées entre les élites (la noblesse républicaine, particulièrement celle d’Antiléa même) et les « gens simples ». Ensuite viennent les étrangers, mais on a tendance à leur pardonner en souriant parce que ce n’est pas de leur faute s’ils ne sont pas nés à la bonne place.

La République accentue plus encore la tendance globale d’Estrie, qui sous-tend le fait que le continent d’Ostrie représente la face arriérée d’Iqhbar et que les colons de Terra Media ne sont que de sales arrivistes.

Economie et technologie

Economiquement, la République est forte. Très forte. Elle garde la main mise sur l’économie globale d’Estrie (malgré l’épine dans le flanc du commerce républicain que représente fermement l’Ostrérie), et entretient des relations commerciales avec pratiquement toutes les puissances d’Iqhbar, y compris l’Ostrie, même si les relations avec le continent occidental restent houleuses. Le niveau de vie antiléan moyen est, comme on l’a vu plus haut, très correct pour un monde de ce type, et l’offre et la demande restent forts et constants un peu partout. Chaque membre commerce avec son voisin selon des lois extrêmement profitables, ce qui convainc généralement une petite nation voisine de postuler pour entrer dans la danse.

Et s’il y a bien un domaine où la République peut se targuer d’être l’élite –en tout cas du point de vue des humains- d’Iqhbar, c’est bien la technologie. La République d’Antiléa, tant du point de vue des sciences que des arts, c’est un peu la rencontre entre l’Empire Romain et la Grèce Antique. Voies de communications, services publics, médecine, technomagie : Antiléa reste à la pointe du progrès. Il faut dire qu’elle en a les moyens, et que si les domaines de la défense sont un brin privilégiés, rien n’est négligé. L’antiléan vit souvent mieux et plus longtemps que l’humain moyen. Bon, pour être honnête, il faut bien préciser que l’avancée technologique antiléenne repose pratiquement entièrement sur le travail des nains, qui travaillent sans relâche du fond de leurs forêts. C’est à eux que l’on doit les mises en pratique de la technomagie, les armes les plus innovantes et, surtout, les vaisseaux volants qui parcourent les cieux d’Iqhbar. Si les autres nations de la République apprennent vite et ont toutes leurs domaines de prédilection, il va sans dire que sans le concours des clans nains, la technologie en prendrait un sacré coup…

Forces armées

Il est heureux que la gestion interne d’une République aussi étendue prenne la majorité du temps de ses dirigeants, parce que l’armée républicaine aurait de quoi causer de sérieux dégâts à pratiquement toutes les puissances d’Iqhbar.

Chaque membre gère sa propre milice de défense, mais doit pourvoir son contingent de soldats à la Grande Armée de la République, suivant son territoire. En permanence, la Grande Armée compte près de plusieurs dizaines de milliers de soldats bien entraînés et bien équipés. Nul doute qu’en cas de soulèvement général, ce chiffre pourrait rapidement atteindre bien plus d’une centaine de milliers. Pour le moment, Antiléa conserve une attitude militaire exclusivement défensive, mais ses envies d’expansion en inquiètent plus d’un…

Le principal défaut de l’armée d’Antiléa revient à sa chaîne de commandement qui, loin d’être incompétente, passe plus de temps à surveiller ses voisins et à faire de la politique qu’à planifier des campagnes. Chaque branche de l’armée globale possède sa structure propre, et cherche généralement à garder un avantage sur les autres. Les principaux corps d’armées de la République sont les Forces Républicaines (équivalant à l’armée de terre), la marine (qui a perdu de son importance au profit des innovations technologiques ariennes) et la récente Armée des Airs et ses flottes de bâtiments de guerre volants (les plus perfectionnés d’Iqhbar, si ce ne sont les cités avebrises et les engins les plus perfectionnés d’Ostrérie).

En cas de crise, un Conseil de Sécurité se réunit au Sénat. Il est actuellement constitué du Président, du Sénateur d’Antiléa, de la Sénatrice de Sindel et des trois commandants de la marine, des airs et de la terre. Le sénateur d’Antiléa dirige également les services d’informations et de propagande de la République, tandis que sa collègue garde la main mise sur l’organisation logistique.

Enfin, les Velpars ne se considèrent nullement comme militaires de la Républiques, mais sont depuis longtemps liés à un traité leur demandant de fournir de l’aide lorsque la République d’Antiléa est menacée dans son ensemble.

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