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  • Review: SGU 1x14 (Human)

    Tiens, aujourd’hui vous allez parler de l’épisode de « Stargate Universe » (SGU) de la semaine. SGU, c’est donc la nouvelle déclinaison en série télévisée de la franchise Stargate. La saga tourne autour des portes des étoiles, des artefacts disséminés dans les galaxies par la race des Anciens et qui permettent de se déplacer instantanément d’une planète à une autre. Stargate SG-1, la première série, a suivi pendant dix ans les péripéties de la première équipe terrienne, tandis que Stargate Atlantis nous narrait les aventures du groupe responsable de la cité d’Atlantis découverte dans la galaxie de Pégase. SGU, le nouveau né de la franchise, c’est un peu le Battlestar Galactica de l’univers Stargate : en débloquant une nouvelle fonctionnalité d’une porte des étoiles, un groupe de militaires et de scientifiques civils se trouvent projetés dans un gigantesque vaisseau des Anciens désert, et ce à plusieurs galaxies de leur point de départ. Ils s’y retrouvent bloqués, très loin de chez eux, dans cet immense vaisseau automatisé qui parcourt les systèmes stellaires dans un but inconnu. (Attention, la review qui suit contient des spoilers)

     

     

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    Le logo de la série

     

    Il faut le dire tout de suite : SGU, tout en utilisant l’univers de la franchise, se veut différente de SG1 et de SGA. Le ton est différent de ses prédécesseurs, et ce qui a sans-doute rebuté nombre de fans de la saga. Vous, vous considérez qu’une fois qu’on a accepté le fait que non, le but n’était pas de faire une copie de ce qui existait déjà, et bien l’on peut réellement se mettre à apprécier Stargate Universe. C’est vote cas, en tout cas. Et vous êtes plutôt satisfait de la direction que prend cette nouvelle série de science-fiction. Parce qu’au fond, vous aimez SG1 et SGA pour ce qu’elles sont, et vous ne voyez pas l’intérêt de faire la même chose dans ce nouveau pot.

    Alors oui, SGU a un rythme plus lent, plus dissipé, et un ton plus sombre, plus lourd que ses grandes sœurs, mais ce n’est pas là un point faible dès qu’on arrive à l’en séparer. La construction des personnages –nombreux- gagne en profondeur, diluée sur la longueur afin d’en apprendre un peu plus pas à pas et de ne pas nous balancer des stéréotypes dès l’épisode pilote. Et le quatorzième épisode de cette première saison (« Human » en est le titre) est un bon exemple de ce que peut offrir la série : du développement de personnages très intéressant, une ambiance « à la Battlestar » qui ne s’accorde pas si mal que ça à l’univers Stargate et une réalisation impeccable.

     

    Cet épisode est d’autant plus important qu’on en apprend enfin plus sur le passé de Nicholas Rush, le savant génial mais inquiétant à l’origine du projet Icarus qui conduira nos personnages à se retrouver bloqués sur le Destiny (le vaisseau des Anciens). Remarquablement joué par Robert Carlyle, Rush est un personnage complexe et fascinant, agaçant et brillant, torturé et charismatique. Son obsession pour le Destiny est l’un des moteurs de la série, surtout par le fait qu’il semble être celui qui ait le moins envie de trouver un moyen de « rentrer à la maison ». Ce qui le met dès le pilot en conflit avec le commandant militaire de la mission, le major Young (un autre personnage très intéressant à suivre). Mais passons : cette semaine, Rush risque sa vie en se connectant à une interface inconnue edu vaisseau à la recherche des codes qui permettraient de mieux comprendre le Destiny. Il revit alors la période qui a précédé son intégration au programme Stargate, période où il perdit son épouse, emportée par le cancer. Rush, se rendant bien compte que ce rêve n’est pas réel, est tout de même forcé à revivre cette période, et Carlyle fait preuve de tout son talent en montrant le détachement dont essaie de faire preuve Rush, un détachement inquiétant où l’obsession du déchiffrage des codes prend toute son ampleur (soulevées par des effets de styles du genre « ligne de codes qui se baladent en 3D devant ses yeux, le tout sur fond de musique classique étrange et inquiétante). Et derrière le détachement, Rush souffre de devoir revivre tout ça encore une fois, ce qui ramène au dantesque jeu d’acteur de Carlyle, qui arrive à faire passer toutes ces émotions de manière tour à tour inquiétante et puis, au final, très humaine (ce qui ramène au titre de l’épisode). On comprend alors mieux le personnage à travers ces révélations (de ce qu'il a perdu en même temps que sa femme à son sentiment d'échec vis à vis du personnage d'Eli, le jeune geek de la série -et un personnage très attachant- qui a su mieux que lui déchiffrer le code du neuvième chevron).

     

     

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    Le Dr. Nicholas Rush (excellent Robert Carlyle), revivant sa rencontre avec le Dr Jackson

     

    Pendant ce temps, une petite équipe est envoyée explorée une planète recouverte de ruine (le Destiny sort régulièrement de l’hyperespace à proximité d’une planète possédant une porte des étoiles, ce qui permet aux personnages d’avoir quelques heures pour explorer ces mondes avant que le Destiny ne reparte pour son voyage automatisé). C’est la partie faible de l’épisode à votre sens, mais qui servira à instaurer un cliffhanger de fin d’épisode, les 4 personnages envoyés à terre se retrouvant bloqué dans un tunnel effondré, le Destiny partant en les laissant en plan sans que ceux restés sur le vaisseau puissent y faire quoi que ce soit.

     

    Cet épisode était principalement centré sur Rush, ce qui laissait moins de place pour les autres nombreux personnages. Ce qui n’est pas très grave, car cela permet d’avoir enfin plus d’informations sur Rush, ses motivations, et les raisons pour lesquelles il est devenu l’homme qu’il est aujourd’hui. « Human » n’atteint pas l’excellence de l’épisode 12 (« Divided »), qui mettait en scène de manière extraordinaire les tensions entre les civils et les militaires, coincés dans le même bateau (enfin, vaisseau). C’est d’ailleurs là une des grandes lignes directrices de la série, légèrement mise en retrait dans « Human ».

     

    Alors certes, SGU n’a pas le même ton que SG1 ou SGA. Cela vous manque parfois, mais plus par nostalgie des deux autres séries que parce que SGU en manque. L’humour, notamment, est beaucoup moins présent, ce qui correspond à l’ambiance du show. Cela dit, quelques épisodes savent parfois offrir quelques traces de légèreté, notamment dans les dialogues. « Human » vous aura d’ailleurs fait éclater de rire avec un échange mémorable entre les personnages d’Eli et de Chloé essayant de convaincre le colonel Young d’accompagner le groupe se rendant sur la planète en ruines. On notera aussi une bonne utilisation des musiques "chantées" tirées de la "pop-culture", choisies avec soin et collant toujours à l'ambiance des scènes (une première pour la franchise Stargate, SG1 et SGA n'utilisant pratiquement que de l'orchestration).

     

    Bref, encore un bon épisode pour cette nouvelle série qui vous séduit de plus en plus à mesure que l’on en apprend sur les personnages. Et puis, cette semaine, grâce au « rêve » de Rush, on a eu droit à plusieurs scènes comprenant Daniel Jackson. Que demande le peuple ?

     

    Reviewe : 8.5/10

  • Teaser 1 - Chloé

     

     

    « Non maman, je ne sais pas ce qu’a dit le docteur. Je sais que je n’étais pas là. Tu me l’as assez reproché. Tu n’es pas seule au monde, non, tout le monde ne t’a pas oubliée. Je ne t’ai pas oubliée. C’est juste que j’étais… pour une fois que j’avais… j’ai pris du temps pour moi. Je ne sais pas si j’étais avec un « jeune homme ». Enfin, si, je le sais, ce que je veux dire c’est que je ne vois pas ce que ça fait dans la conversation. Je prenais juste un peu de temps pour moi, tu sais, après le boulot. Deux petites heures, maman, je t’ai laissée sans nouvelles à peine deux petites heures ! Est-ce que tu as pris ton traitement ? Non, deux heures, pas deux jours. Ca t’a vraiment paru aussi long ? Bon sang… oui, je te préviendrai la prochaine fois. Oui, il y aura une prochai… Hein ? Le docteur a dit quoi ? Tu sais très bien que tu ne dois pas sortir comme ça toute seule ! Comment ? Parce que je n’étais pas là ? Seigneur… Ah non, s’il te plaît, ne recommence pas avec ça ! Je ne voulais pas dire… Bon, et tes médicaments, tu les as pris, tous ? Régulièrement ? Je ne peux pas être en permanence sur ton dos tu sais ! Elles t’ont dit… les voix t’ont dit de ne pas prendre la pilule bleue. Elles sont revenues ? C’est justement parce que tu ne prends pas la pilule bleue, maman ! Oui, comme le docteur a dit ! Ecoute, je me fiche de savoir si c’est un bon parti. Non, oui, d’accord, il est gentil, mais il a pratiquement trois fois mon âge et… Non, ce n’est pas Simone, maman. C’est moi, ton autre fille. Si, bien sûr, mais… Cet après-midi ? Et tu ne peux… Non, bien sûr que tu ne peux pas. Je suis désolée, d’accord ? J’arrive dès que je peux. Calme toi, ne les écoute pas. Je… j’arrive maman. Je vais m’en occuper. Non, je ne t’ai jamais laissée tomber ! C’était deux petites heures ! Des mois que je n’avais pas… Oui, la bleue j’ai dit. C’est la plus importante. Non, j’arrive, je viens de te le dire. Le temps…le temps de passer à l’appartement… Tu as besoin de moi tout de suite ? J’arrive, j’arrive, calme toi. Je serai là dans un quart d’heure. Je serai là maman, comme toujours. Mais il faudra que je te parle de quelque chose. Quelque chose d’important. C’est à propos du bateau… Mais si, je t’en ai déjà parlé, l’embarquement est déjà prévu. Non, je ne t’abandonne pas, ce n’est… écoute, on n’en parlera tout à l’heure, d’accord ? A tout à l’heure, oui, j’arrive toute de suite, j’ai dit. Calme toi, s’il te plait. Je viens maman, bon sang ! Non, je ne pleure pas, c’est… je suis un peu fatiguée. Le boulot, c’est ça. J’arrive, et on parlera maman. Quoi les voix ? Ne raccroche pas, je suis en chemin… Maman ? Maman ? Oh merde, j’en peux plus… »

     

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    podcast
    Calamity - Legend (Two Steps From Hell)

     

  • And found

    Parfois, vous écrivez quand même n'importe quoi. De véritables pamphlets d'adolescent mal dans sa peau, comme si vous étiez resté bloqué quelque part dans cette période ingrate. Ou peut-être est-ce parce que ne vous l'avez pas vécue que ça ressort maintenant avec la subtilité d'un diplodocus à travers une maquette de la ville en allumettes.

     

    C'est terrible, vous qui vous étiez pourtant juré de ne pas tomber dans le blog autobiographique du mal-être facile et de l'auto-apitoyement. Vous auriez encore la souplesse de vos douze ans, vous vous botteriez le train, tiens! Plus jamais ça! Enfin, jusqu'à la prochaine fois... Mais bon, vous ferez en sorte qu'il n'y en ait pas (ou pas trop). Parce que c'est vraiment, mais alors vraiment pas intéressant à lire. Vous vous en rendez bien compte. Fallait juste que ça sorte, comme une soupape de sécurité, pour ne plus avoir a ressaser ces idées idiotes.

     

    D'accord, vous n'êtes pas heureux, mais à bien y réfléchir, vous n'êtes pas malheureux non plus. Pas trop. Vous n'avez pas de raisons de l'être. Que vos lecteurs vous croient, vous préféreriez nettement être plus spontané et rigolo dans votre écriture, mais n'est pas spontané et rigolo qui veut (surtout un vendredi).

     

    Bref, vos plus plates excuses pour avoir présenté un texte pareil dans la précédente note. Ce n'était pas le lieu pour cela. Vous espérez n'avoir blessé personne (non parce que bon, vous avez des gens autour de vous, malgré ce que vous pouvez dire parfois).

     

    Le seul truc à garder de la note précédente, c'est bien la chanson mise à la fin. Dont voici les paroles (ça sera de toute façon plus pertinent que votre propension à étaler votre déprime comme de la confiture sur un parpaing):

     

    "So young and so hungry
    So unqualified
    Don't want the jobs anyway
    No settled life

    To get outta here
    Two options one chance
    You joined the army
    I started a band

    We'll meet at the bar
    We'll buy us a round
    We'll toast that we're back home
    We'll toast this damn town

    Annie's still working
    Behind the bar
    You can buy her a drink
    I'll sleep in the car
    Let's go

    It's on the way back home
    We'll be there soon

    One of two choices
    I guess i've made mine
    I drink in a diffrent town
    Nearly every night

    And now you don't drink
    For months at a time
    I owe you a couple of rounds
    We're back home tonight

    We'll meet at the bar
    We'll drink to old times
    We'll toast that we're back home
    And those left behind

    Annie's still working
    Behind the bar
    You can buy her a drink
    And I'll sleep in the car
    Let's go

    It's on the way back home tonight"

     

    On The Way Back Home, par le groupe Lucero, découvert dans un épisode de Cold Case où passait cette chanson. Une chouette découverte musicale pour un chouette groupe, vous trouvez (avec l'accent du sud des Etats-Unis, à la Sawyer. Et l'accent du sud, c'est classe.) Tiens, d'ailleurs vous la remettez, des fois que des gens n'auraient pas écouté! x)

     


    podcast