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Tony est beau, Sid a un bonnet et Jal joue de la clarinette.

Aujourd'hui, un petit exercice différent de ce que je poste ici d'habitude. Une amie m'a récemment fait découvrir la très chouette série "Skins", et comme je viens d'en débuter le visionnage depuis le début, ça m'a semblé idéal pour en faire une chronique. Histoire de concilier mon amour de l'écriture et de celui des séries dans le but d'en faire cette sorte de chronique/pas à pas du premier épisode de la série. Plusieurs idées m'étaient venus sur ce que je pourrais bien raconter sur cet épisode, et j'ai donc décidé de tenter l'expérience ici. J'me suis assez amusé, et si  je ne sais pas encore si réiterai l'expérience, j'avoue que c'était pas mal de faire un truc un peu différent.

 

Bref, en espérant que ça vous plaise!^^ Et pendant que j'y suis, je raconte l'épisode, donc attention, article SPOILER!

 

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Skins S01E01 (Episode Pilote: "Tony")

 

Tony est beau, Tony est costaud. Et en plus il a de belles dents blanches et de beaux cheveux. Bref, Tony est agaçant. Particulièrement pour ceux qui, au réveil, ressemblent plus à une expérience en laboratoire sur la mousse des forêts qui aurait mal tourné qu’à un jeune éphèbe sans complexes. Bref, Tony a la classe, et il le sait. Mais la classe, ça s’entretient, et le voilà en train de faire sa musculation matinale au saut du lit, non sans avoir au préalable épié sa voisine en train de se changer derrière ses fenêtres. Bref, le soleil dispense ses rayons dans le ciel radieux de Bristol (première indication que nous nous retrouvons bien dans une fiction), et notre héros continue d’entreprendre ses rituels matinaux. A savoir distraire ses parents pour permettre à se jeune collégienne de sœur ayant découché de rentrer ni vu ni connu et boquer la porte des toilettes pour le seul plaisir de faire grimper la tension de son père. A noter que Tony n’est pas que beau et costaud : il a aussi un cerveau et lit des livres au nom latin sur les toilettes. Récapitulons donc : nous voici en présence d’un  adolescent au physique gracieux qui réussit chaque matin avant d’aller en cours à faire sa muscu, mater la belle voisine en face de sa chambre, lire un bon bouquin, faire sa toilette, déjeuner et mener son père au bord de la rupture d’anévrisme. Si à ce stade là, vous n’avez pas encore envie de lui flanquer une baffe dans son visage dépourvu du moindre menton, c’est que vous êtes vous-même construit sur le même modèle ou une midinette écervelée. Et dans ce cas, je vous prierais poliment d’aller voir ailleurs, peut-être un blog avec des photos de chatons.

 

Mais revenons à nos moutons, euh, ados. Tony se retrouve donc sur le chemin de son lycée (public, parce qu’il ne porte pas d’uniforme. De toute façon, Tony n’en a pas besoin pour être classe. Tout lui va.) et en profite donc pour dégainer le gadget indispensable du jeune : son portable. Il en profite pour appeler sa copine canon (vous vous attendiez à quoi ? Quel tombeur, ce Tony ! Vous êtes sûr que vous ne voulez pas la lui flanquer, cette baffe ? Voir lui chiffonner sa petite coupe de cheveux classe ? ), Michelle, en train de se maquiller vêtue d’une serviette de bain autour de la taille, une autre enroulée autour de sa crinière. Car là où Tony fait de la muscu et se cultive, Michelle passe sa matinée à s’habiller et se maquiller. Etre la petite amie d’un mec comme Tony, c’est un véritable job à plein temps. Et visiblement pas des plus gratifiants vu le surnom que lui donne le beau Tony : Nips. En raison « d’un de ses nichons bizarres ». Tony n’est que classe, vous dis-je ! Bon, il n’appelle sa copine uniquement pour lui rappeler son anatomie mammaire particulière, mais aussi pour lui rappeler qu’elle a promis de l’aider à dépuceler un ami commun, un certain cliché sur pattes et à bonnet du nom de Sid. Sid que Tony essaie d’appeler, mettant Michelle en attente, mais sans succès, le bougre étant une feignasse. S’en suit une longue scène où Tony appelle tour à tour les autres membres de la bande en mettant l’un ou l’autre en attente, histoire de nous présenter astucieusement l’ensemble de notre belle brochette de héros juvéniles. En vrac, nous faisons donc la connaissance de :

 

-Chris, qui semble plus ou moins être l’homme aux multiples conquêtes de la bande et qui semble prendre la vie avec la décomplexion typiques des jeunes à casquettes. Il aime aussi porter des écharpes et des tenues aux couleurs bigarées et fantasmer sur sa prof de psychologie.

 

-Maxie, dans le flamboyant rôle de l’homosexuel de service. Qui répond au coup de fil de Tony alors qu’il est en train de répéter son numéro de claquettes. A son crédit, on peut dire que le cliché du gai de la bande n’est pas plus poussé (que les claquettes, s’entend), car l’acteur nous évite la prestation maniérée typique de ce genre de rôles. De plus, Maxie semble afficher ouvertement sa sexualité et a tout l’air d’être aussi bien accepté que n’importe qui d’autre. Ce qui devrait (je dis bien « devrait ») nous éviter beaucoup de drama de facilité qui nous serait asséné avec la subtilité d’un coup de marteau géant (à la « Glee », pour citer l’exemple me venant le premier en tête…).

 

-Anwar, qui joue le rôle du musulman, et donc de vague choc culturel. Il prie à la mosquée de son oncle tous les jours, ce qui ne l’empêche pas de laisser son portable allumé et de se faire virer du lieu saint. Bref, le jeune gars qui cherche à concilier les pratiques ancestrales de sa culture avec la vie mouvementée d’un jeune lycéen anglais. Pas grand-chose à  en dire de plus pour l’instant.

 

-Jalander (dite Jal), qui remplit quant à elle le quota black du casting. Et comme la plupart des jeunes blacks d’un groupe dans une série télé, c’est la fille responsable, intelligente et qui excelle dans un talent impressionnant mais particulier (à savoir ici qu’elle joue –à merveille !- de la clarinette).

 

Et enfin, cet ensemble ne serait pas complet sans le fameux Sid évoqué plus haut, qu’une astucieuse ruse de Tony (vraiment astucieuse, là, je n’étais pas ironique)  a enfin permis de tirer du lit. Sid est… comment dire. C’est un peu la synthèse de tous les personnages de ce genre. Mais si, vous savez bien !  Le puceau à lunettes, maladroit et ne sachant pas comment parler aux filles, voir comment interagir socialement tout court sans provoquer moult quiproquos. Et il n’est même pas spécialement intelligent (tiens, le quota geek n’est pas rempli, c’est fou !). Sans être crétin, il est tout de même naïf et se laisse embarquer dans les embrouilles de Tony. Le véritable prototype du suiveur dont le principal sujet d’inquiétude est la perte de sa virginité. Alors il profite du moindre moment pour s’entraîner. Littéralement. Il suffit que Tony le mette 30 secondes en attente pour nous présenter un autre membre du casting qu’on le retrouve en train de se palucher sous les couvertures, un magazine d’asiatiques à gros seins dans sa main libre. Sacré Sid ! Non mais bon, qui aurait idée de se lancer là-dedans en pleine conversation téléphonique ? Pour ma part, j’ai toujours préféré les hollandaises. C’est vrai, quoi !

 

Bref, Sid veut coucher, et ça tombe bien : Tony a un plan. Tony, c’est celui qui a des plans. Consistant généralement à abuser et manipuler ses petits camarades, mais qui ont au moins le mérite d’être actifs. Ce soir, il va y avoir une soirée, et ce sera le moment idéal pour pousser Sid dans les bras d’une fille assez dépourvue d’estime de soi pour le faire entrer dans le monde des hommes (des vrais, qui ont une coupe de cheveux cool comme Chris ou Tony). Et le groupe se retrouve au café local pour discuter du programme, sorte de cellule de soutien pour Sid. Le rôle de Michelle étant de trouver la fille, au grand désarroi de Sid qui comptait un peu sur elle. Bah oui, le meilleur ami à lunettes du héros est amoureux depuis toujours de la copine dudit héros. Avouez que vous ne l’attendiez pas, hein ? Cela dit, la série ne perd pas non plus de temps en drama inutile de ce côté-ci, nous montrant que tout le monde est au courant, Sid affichant ses sentiments avec la subtilité d’un cosplayer obèse de Sailor Moon. Mais tout va bien, car Michelle a une copine assez délurée pour déniaiser notre ado à bonnet (Sid vivant en permanence avec un bonnet noir vissé sur la tête. A se demander s’il l’ôte pour prendre sa douche.). Une certaine Cassie, qui entre et sort de clinique psychologique en permanence pour cause de troubles alimentaires. Voilà donc Sid bien loti, ce qui ne l’empêche pas de bouder un peu devant son milshake en contemplant amoureusement la belle Michelle, occupée à aspirer le visage du beau Tony.

 

Mais il est temps d’aller en cours et nos héros s’y rendent donc promptement, non sans que Tony ait donné l’adresse d’un dealer d’herbe à Sid. Car rien ne promet une expérience inoubliable et magique comme défoncer à la mari juana la folle de service pour qu’elle consente à se taper le p’tit bonnet.  De son côté, Sid profite donc d’un peu de temps libre pour aller chercher la came et se retrouve face à une maison close. Après quelques scènes façon théâtre de boulevard où les filles le prennent pour un client et où lui regardent de ses yeux ronds et la bouche ouverte, nous faisons la connaissance du dealer et, mes amis, laissez-moi vous dire que je me suis retrouvé devant l’un des personnage au look les plus improbables et génialement ridicules du petit écran de ces dernières années. Maddison « Mad » Twatter (car c’est son nom. Et non, ça ne s’invente pas), est un véritable festival à lui tout seul, tant l’acteur cabotine dans son rôle de petit nerveux à moustaches postillonnant. Il tremble des bacchantes, crachote, roule des yeux fous et menace à tout va. Il finit par céder de la dope à Sid, à crédit et avec la promesse de méchamment le châtrer s’il ne le rembourse pas en 48 heures. Je ne sais pas pourquoi, même si ça fait peu de temps qu’on connaît Sid, j’ai comme l’impression que c’est pas le type à qui ce genre d’affaires ne va pas amener d’ennuis… M’enfin, j’dis ça, j’dis rien. Le puceau quitte donc son nouveau dealer, et je me sens un peu triste : il me manque déjà (à ma grande joie, j’ai découvert que lui et ses moustaches étaient des personnages récurrents. La vie est cool, quand même. Comme Tony.).

 

Tony qui, justement, passe une audition de chant dans un lycée privée pour filles en uniforme afin d’apporter un peu de baryton à l’ensemble. Bien évidemment, les écolières gloussent comme des écolières en contemplant le bel éphèbe et en écoutant sa belle voix (non, une baffe ne suffira pas…). Il s’avère même que la fête de ce soir est donnée par une de ces filles de la haute, Abigail. Tony lui fait des risettes, elle glousse un peu plus et je ne donne pas trois épisodes à Tony avant de la trousser derrière les rideaux aux dépends de  Michelle (si vous l’avez oubliée, c’est normal : jusqu’à maintenant et même jusqu’à la fin de l’épisode, elle ne sera là que pour faire la copine canon de Tony). Reste à convaincre Maxie d’annuler sa soirée gai où il a invité ses amis (pour leur présenter son monde) Chris et Anwar, afin qu’ils puissent tous aller supporter Sid ce soir. J’espère simplement qu’ils ne vont pas se réunir dans la chambre à coucher et faire cercle autour du jeune vierge et de sa promise en psalmodiant des mantras d’encouragement. Nos amis se retrouvent tous sur la pelouse du lycée pour rire et discuter, comme dans une pub, et les cours continuent. On rencontre notamment Angie, belle prof de psychologie, en crise de larme en plein milieu de son cour suite à une malheureuse histoire de mec. Chris s’empresse de la réconforter et on apprend même qu’il porte ses livres tous les jours pour mater son décolleté. En enseignante responsable, elle remarque son petit manège et… ne l’en dissuade pas vraiment, semblant même apprécier cette attention de jeune mâle en rut. Il est aussi à noter que tous les jeunes appellent leurs profs par leur prénom. Je ne sais pas si c’est ainsi que cela se passe réellement dans les écoles publiques anglaises, mais le fait mérite d’être noté. Et en parlant de profs, ces derniers comme les parents semblent encore plus barrés que les ados. Détail qui ne manquera certainement pas de prendre son importance par la suite, jouant astucieusement sur le fait que les adultes censés servir de modèles sont aussi barjes que leurs rejetons et élèves. Bref, c’est pas gagné !

 

Mais avançons un peu et rendons-nous à la fête dans la baraque chic d’Abigail. Sans les autres garçons parce qu’ils sont à la soirée de Maxie et sans Jal parce qu’elle ne sert à rien dans cet épisode pilote. Tony, Sid et Michelle y retrouvent donc Cassie. Cassie est le dernier membre du groupe présenté au spectateur. Elle est blonde, s’habille de manière fantasque et dispense des regards de folle à tout va. Elle n’en est pas moins douce et gentille –très gentille, du genre à faire des câlins à n’importe qui rien que pour dire bonjour. Elle est décalée, sort tout juste –encore une fois- de clinique et s’exprime principalement par onomatopées d’émerveillement (« Waow ! »). Abigail accueille tout ce beau monde  et ils se joignent à la danse en compagnie des élèves chics (dont deux sur trois portent le même prénom, donnant lieu à un trait d’humour bien fichu). Cassie réorganise la cuisine de ses hôtes, guidée par sa compulsion, et Tony et Sid sont bien embêtés parce que personne ne veut acheter l’herbe de Maddison Twatter (uniquement pour le plaisir de réécrire son nom). Mais ils sont jeunes et fous et décident d’oublier leurs soucis. Michelle et Tony dansent avec les autres tandis que Cassie et Sid discutent. Cassie est partante pour dépuceler le petit Sid, mal à l’aise (on le comprend, cela dit). Cassie ne tarde pas à voir qu’il se meurt d’amour Michelle, ce qui n’a pas l’air de la déranger. Mais comme Sid ne peut pas perdre sa virginité dès le premier épisode, ils décident à la place de faire du trampoline.

 

Quant à Maxie, Chris et Anwar, voyant que l’ambiance de la soirée gaie n’est pas au beau fixe (private joke : « Cuir, cuir, cuir moustache ! »), décident de prendre de l’alcool et de rejoindre la fiesta des gosses de riches. Ils se mêlent à la fête, Chris se déshabille à moitié sans raison et ils dégueulassent les beaux tapis de la môman d’Abigail avec leurs chaussures crottées.  Une bataille rangée éclate entre nos héros et les enfants gâtés, bataille interrompue par Sid portant une Cassie inanimée. La blonde a abusé de ses petites pilules, et ne se réveille plus ! Et là, ses amis ont la bonne idée d’appeler de suite une ambulance et de suivre les conseils des premiers secours ainsi que de… Ah, non, pardon. Je me suis emporté, ça s’est passé légèrement différemment : une jeune et accorte polonaise ayant flashé sur Chris vole les clefs d’une voiture pour eux, à condition de pouvoir mettre le garçon dans son plumard. Evidemment, les ados paniqués apprécient la logique de la solution et s’entassent tous ensemble plus la polonaise dans la voiture, conduite comme un fou par Tony. Après avoir risqué une centaine d’accidents et pendant que Chris et sa conquête commencent quasiment à copuler sur le corps de Cassie, cette dernière se réveille comme si de rien n’était alors qu’ils arrivent enfin à l’hôpital. Cette fille doit sans doute métaboliser les médocs, ou alors elle a gobé des tic tac et a piqué un somme et ce benêt de Sid qui ne connait rien à la vie n’avait rien compris. Enfin bref, le jour se lève et ils parquent la voiture sur les quais pour profiter du paysage pendant qu’Anwar va se soulager contre un arbre. Non, même si elle a vidé un tube de médics, le fait qu’elle se soit réveillée met Cassie hors de danger. Ce serait idiot de contrôler son état au cas où. Pas de temps à perdre, on est jeunes, on est fous, on est irresponsables ! Et en se chamaillant dans cette voiture bondée, on décroche par accident le frein à main (allez, je vous le dis tout de suite : c’est bine la faute de Sid.) et le véhicule et ses occupants finissent dans la rivière. Encore une fois, plus de peur que de mal et tous remontent à la surface sous le regard inquiet d’Anwar. Ca fera une sacrée histoire à raconter ?

 

Et voilà que Sid décide de passer la nuit chez son pote Tony, tandis qu’ils se demandent ce qu’ils pourront bien faire pour rembourser Mad le dealer, étant donné que la dope a coulé dans la flotte avec la bagnole. Sacré Sid, va ! On retrouve même la voisine d’en face, visiblement déçue de ne pas voir le beau Tony à se fenêtre ce matin. Elle semble effectivement faire exprès de se trémousser à poils à heures fixes derrière sa fenêtre pour profiter des regards lubriques de son voisin d’ado. Quand je vous dis que ce sont les adultes, les plus tarés, dans cette série ! Mais Tony, fourbu (mais dont la coupe s’est déjà remis de l’accident), préfère rester au lit avec Sid pour discuter des évènements comme si de rien n’était. Après tout, il ne s’agit là que d’une voiture volée finissant dans la rivière, de trois livres de drogue perdue et d’un dealer menaçant. Aussi, ils ne passent que 5 secondes à essayer de se rappeler si Chris et la polonaise étaient toujours dans la voiture au moment des faites où s’ils les avaient déposés avant. Mais bon, ça ne les inquiète pas plus que ça, ce sont des oufs, et on sait bien que Chris reste au générique de la série (la polonaise, on s’en fiche).

 

Et c’est sur cette belle image de Tony et de Sid allongés dans le lit, pensifs, que se conclut l’épisode pilote de cette chouette série qu’est « Skins ».

 

Oui, vous avez bien lu, chouette série. Malgré tout ce que je peux en dire, et bien… ça marche. Ca marche même bien ! Notamment grâce à un casting excellent et naturel qui n’en fait pas des tonnes, surtout dans des rôles comme celui de l’homosexuel ou de la fille au désordre alimentaire. Et ça fait du bien. Les scènes se suivent avec habileté, la réalisation est impeccable et malgré pas mal de clichés, l’ambiance réussit à nous plonger dans ce petit monde de l’adolescence anglaise. On s’intéresse rapidement aux différents personnages (si, même Tony) et s’attache même assez vite à cette petite bande. Bien sûr, étant un pilote, tous ne sont pas mis en avant et l’épisode souffre des scènes d’exposition typique d’un premier épisode, mais cela ne gâche rien au plaisir. Et puis, il y a Maddison Twatter, PHD (pour « Pretty huge dick », comme il l’annonce fièrement.)Rajoutons une très bonne utilisation de la bande son et de belles images qui ne sont jamais forcées. « Skins » dispose dès de le départ de quoi se démarquer dans le monde des séries, sans tabou mais sans choquer gratuitement non plus. On a envie de voir ces personnages évoluer, d’en apprendre plus sur eux, et c’est là une grande qualité pour une série ! Bref, je n’ai qu’une envie : me plonger dans la suite de cette chronique moderne nous narrant les tribulations d’adolescents luttant pour se faire une place dans un monde complexe et pas toujours rose, avec des modèles adultes souvent bien plus barrés que leurs gosses. Bref, que du bon !

 

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Et pour terminer...

 

 !!!FESTIVAL  MAD TWATTER!!!

 

Mad 1.jpg

"Mad Twatter, PHD. Means "Pretty huge dick". Har har har!"

 

Mad 3.jpg

Franchement, une tête pareille, ça inspire la confiance, hein?

 

Mad 4.png

Tiens, non.

 

Mad 5.jpg

"C'est moi, qu'tu regardes?" (Mad, ou une moustache à faire palir d'envie Nietzsche en personne)

 

Mad 2.png

"NE TE FICHE PAS DE MA MOUSTACHE, JEUNE IMBECILE!"

 

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Purée, je m'en lasse pas. x)

Commentaires

  • Très bonne idée, cette chronique! Et très belle analyse, très drôle!!
    Contente si cette série te plaît bien, j'ai hâte de lire tes prochains comptes-rendus :D
    (Cuir, cuir, cuir moustache!)

  • Merci! -^^-

    Concernant la suite, voilà qui est chose faite! =D

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