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Plume de Renard - Page 84

  • Balançoire

     

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    Bon sang!

     

    Ce week-end, j'ai dû me traîner à une réunion de famille dans la montagne vaudoise. On était 19, y avait de la place et j'ai pris le dortoir de 50 lits pour moi tout seul. Etant donné qu'il était au grenier, ça donnait une atmosphère assez flippante...

    Et samedi, me suis tellement ennuyé que j'ai fait de la balançoire. De la balançoire, nom d'une chouette! J'en avais pas fait depuis quoi... plus de cinq ans! Et pourtant, ça ne perd rien de son charme. C'est toujours agréable de se balancer je trouve. Ca... délasse l'esprit, ou du moins le mien.

     Enfin bref, rien de palpitant à écrire je le crains. 

     

    Mais purée, de la balançoire! 

     

    Bouquin du moment: La Guerre des Ames 2: Dragons d'une Etoile Perdue (Margaret Weis et Tracy Hickman)

    Musique du moment: Men, I Fell I Like A Woman - Shania Twain (cette chanson me fait trop tripper :D)

    Humeur du moment: impatiente (Dr. House ce soir *_*)

  • Le mercredi, c'bien mieux qu'le dimanche


    podcast

     

     

     J’sais on est jeudi et j’ai mis mercredi dans l’titre mais j’fais c’que j’veux.

     

    Tout ça pour dire que hier après-midi (le mercredi donc, pour ceux qui suivent pas) s’est révélé être un intéressant moment. En effet, le SPJ (Société Protectrice de la Jeunesse, en Suisse) fête ses 50 ans en automne, et mon cher assistant social (oui, j’ai un assistant social, étant donné que chuis dans une famille d’accueil) m’avait parlé d’un projet qui avait émergé dans son esprit.

     

    Le but était de demander aux enfants et ados affiliés au SPJ d’écrire un petit texte ou de faire un dessin sous le modèle «ce que j’aimerais dire à quelqu’un (papa, maman, sœur, frère, etc…) ». Etant donné que je n’ai pas grand-chose à faire de mon temps pour l’instant, mon assistant m’avait proposé de me joindre au comité de lecture chargé de ce projet : faire un livre contenant les meilleurs textes et dessins pour ce fameux cinquantenaire.

     

    J’ai bien évidemment accepté, et hier nous sommes allés à une réunion du comité de lecture au sein de la maison d’édition et d’imprimerie Grand (éditions Ouvertures). Au préalable, j’avais comme chacun d’entre nous reçu un gros dossier contenant entre trente et quarante textes et dessins envoyés au SPJ. C’est ainsi que nous avons passé notre après-midi de hier (et notre début de soirée) autour d’une table à délibérer sur toutes ces œuvres. Il y avait l’éditeur (un monsieur très sympa), d’autres représentants du SPJ, etc…On devait être huit ou neuf et l’ambiance était très bonne.

     

    J’ai donc pu assister aux prémices de la naissance d’un ouvrage au sein même de la maison d’édition. Et choisir parmi touts ces textes s’est révélé très difficiles. Il y avait de tout, des messages d’espoirs comme de révoltes, et certains de ces textes se sont réellement révélés très durs à lire. Je peux vous dire qu’en sortant de la réunion, je me suis dit que j’avais quand même eu pas mal de chance dans ma vie. Que dire de ce texte d’une jeune ado dont la mère est morte et qui imagine déjà la mort de son père, son propre suicide et celui de son petit frère pour qu’ils se retrouvent au paradis ? Ou de cette fille qui racontait comment elle et ses frères et sœurs ont vécu l’enfer dans une famille d’accueil qui n’aurait jamais dû avoir le droit d’accueillir des enfants ? Evidemment, il y avait d’autres textes plus gais, d’enfants et d’ados qui sont sortis du tunnel mais…il y a certaines phrases qui nous passent sous les yeux et qu’on ne peut pas oublie.

     

    En juillet, le comité se réunit une nouvelle fois pour parler de  la maquette du bouquin. J’espère vraiment que ça donnera quelque chose de bien, et je suis ravi, et même un peu fier, de suivre le projet.

     

    Le SPJ, comme tous ces gosses et ses ados, méritent amplement un tel ouvrage.

     

     

    Sinon, j’aime bien le mercredi. Sans doute une réminiscences du temps du collège, où le mercredi après-midi est synonyme de congé en Suisse. En plus, et c’est strictement superficiel, j’ai pu suivre hier soir la fin d’une énième série française de l’été « Suspecte ». Je dois dire que pour une fois, ils ont réussi à nous pondre une intrigue originale et bien menée par un trio d’actrices exceptionnelles (Ingrid Chavin est une actrice extraordinaire, et Karina Lombard et Elodie je sais plus (une suissesse^^) étaient aussi vraiment douées). Après l’involontairement hilarant nanar qu’était toute la saga du Zodiaque (Francis Huster m’aura fait hurler de rire plus d’une fois malgré lui) et autres trucs à la Dolmen, enfin quelque chose qui donne envie d’allumer son post. Je dis chapeau (même si je m’attendais à mieux pour la fin mais bon…).

     

    Et puisque on est dans le plaisir superficiel, le mercredi soir y a Docteur House, et cette série est tout bonnement géniale, surtout grâce au personnage principal au charisme aussi fascinant que détestable.

     

    En bref, retenez juste une chose : dimanche nul, mercredi bien.

     

    Chanson du moment: ("voir" au début de la note, comme d'hab') Baba Yetu, de Christopher Tin

    Bouquin du moment: toujours le même; je lis trop peu ces jours, c'pas bien. >_<

    Humeur du moment: relative

     

  • Poudre blanche

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    Il ne sera pas question ici de cocaïne ou d’autres substances, pour les éventuels dépravés qui me lisent, mais de neige.

     

    La neige me manque. J’ai toujours aimé la neige. Pourtant, je n’ai jamais vraiment eu l’occasion de faire des bonhommes de neige, ou de participer à une bataille de boules. De plus, je n’ai jamais vraiment trouvé amusant le fait de se rouler dans la poudreuse.

     

    Si j’aime la neige, ce n’est pas pour le côté amusant que certains lui trouvent. Si j’aime la neige, c’est parce qu’elle m’apaise. Ce paysage blanc me manque, qu’il étincelle sous le soleil ou luise sous la lueur des lampadaires, la nuit.

     

    J’aime le crissement de mes pas lorsque je marche dans la neige, et que nul autre bruit ne perce à mes oreilles. Marcher la nuit, au milieu des arbres, la neige sous ses semelles. Ca me manque.

     

    Et avec les grandes chaleurs qui reviennent, il me manque aussi la sensation de fraîcheur qu’elle me procure rien qu’à travers mon regard sur son manteau. Oui, la neige qui vous dégouline dans le cou et qui s’infiltre dans vos chaussures, c’est désagréable. Mais pour moi c’est un bien maigre prix à payer pour profiter d’un pareil spectacle.

     

    La neige me manque

     

    Chanson du moment: aucune...

    Bouquin du moment: toujours le même

    Humeur du moment: beuh...