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Plume de Renard - Page 83

  • Know who you are, and thank the light. (et accessoirement, non, je ne suis pas mort. Je me suis juste réveillé.)

    La plupart du temps, autant dire presque toujours, vous ne savez pas vraiment qui vous êtes. Oh, vous êtes là, c’est indéniable. Vous avez vos deux pieds qui vous portent du matin au soir, vos deux bras qui se balancent au rythme de la marche (dieu, quand vous y pensez, vous vous dites que marcher est décidemment l’une des chose d’apparence les plus idiote du monde ; non mais qu’est-ce qu’on a l’air tarte quand on marche ! On sait jamais quoi faire de ses bras… Les singes ont tout compris, eux ! Cela dit, c’est surtout parce que sinon ils finiraient par s’emmêler une main qui traîne dans les pieds, mais passons…), et au-dessus de tout ça, votre tête dont les yeux hagards ne cessent de s’écarquiller chaque, des fois où ils verraient ce qu’ils ne sont même pas sûrs de savoir chercher.

    En fait, vous avez beau avoir une vie sommes toutes agréable, dont vous n’avez pas à vous plaindre –et vous ne vous en plaindrez pas- et être pleinement conscient de la chance de vivre, vous ne pouvez vous empêcher de vous demander si cette personne qui traîne des pieds dans le train tous les matins et tous les soirs est réellement vous.

    A vrai dire, vous en doutez.

    L’ennui, c’est que vous ne savez pas qui vous êtes. Ce qui rend les choses difficiles lorsqu’on veut s’acheter un billet de cinéma, mais surtout lorsqu’on essaie de déterminer quel chemin suivre. De préférence celui où on n’aura pas trop de petits cailloux dans la chaussures et où l’on fera quelques rencontres intéressantes. Comme vous-mêmes. Vous attendez de vous voir marcher en face, afin de saisir l’occasion de vous payer un verre et de vous expliquer qui vous êtes censés être vraiment. De toute façon, vous payerez la prochaine tournée.

    En fait, malgré tout ce que la vie, votre vie, peut avoir de concret, vous vous demandez si ce que vous êtes vraiment n’a pas une plus grande tendance à se balader au-dessus des nuages de manière vaguement fantaisiste plutôt que d’occuper votre corps en temps et en heure. Ce qui vous arrangerait vachement, surtout pour choisir le bon film.

    Et puis vous finissez par vous dire que ce n’est pas qu’aucune voie vous convient, mais qu’il est plus juste de dire que c’est vous qui ne convenez à aucune d’entres elles. Vous y finissez par y croire, comme on croit en un dieu ou dans les analyse de fissions, voir même dans les manuels de coaching « ayez confiance en vous ». D’accord, mais vous, c’est qui ?

    Alors, donc, vous vivez, vous aimez ça mais vous vous êtes enfermés dans cette conviction que vous n’aviez pas trouvé la place qu’elle avait prévue pour vous dans un de ses bons jours. Vous avez des chaussons aux pieds, mais ils ne sont jamais totalement de la bonne taille. Vous auriez pu accomplir de grande choses, si seulement vous auriez su dans quelle jambe du pantalon de la vie il glisser la vôtre.

    Alors vous vivez en profitant du bon moment, mais sans savoir quelle chance saisir, parce que vous ne sauriez pas les reconnaître d’une pomme de terre si vous les voyiez. Du moins vous vous en êtes persuadés. Par dépit, vous suivez une voie que vous savez ne pas vous convenir ; mais vous savez aussi que les autres conviendraient encore moins, alors vous vous laisser faire. Vous vous taisez parce que vous n’avez rien à dire, parce que des gens comptent sur vous, s’inquiètent pour vous, et que vous ne pouvez pas les décevoir.

    Et pourtant, il y a toujours ce petit quelque chose en vous, que vous entendez mais que vous n’arrivez pas à écouter. Comme un enfant perdu qui crie pour qu’on le retrouve. Vous essayez d’éclairer votre chemin à la lueur des étoiles, mais elles sont toutes si différentes, si éloignées que ce n’est plus que cacophonie de lumière. Vous haussez les épaules, vous avancerez ; sur un chemin qui n’est pas le bon, mais qui vaut mieux que d’autres. Le bon, celui qui vous permettrait de vous réaliser, vous ne l’avez pas encore trouvé.

    Et puis, un jour, suite à un concours de circonstances dont vous n’auriez jamais soupçonné l’impact, vous voyez une lumière qui brille plus que les autres. Elle est différente. Elle vous tombe dessus sans prévenir, vous n’y croyez pas, mais l’enfant perdu qui est en vous s’apaise. Au détour d’un chemin, sous cette douce lumière, vous vous retrouvez. Et si vous ne savez pas encore qui vous êtes, vous savez par contre que vous vous trouvez pour une fois à votre place, dans cette lumière. Parce que c'est grâce à elle que vous avez retrouvé l'envie d'écrire sur ce blog, par exemple. Et que vous aurez en vie de faire plein d'autres choses, et de ne plus refuser les découvertes.

    Vous avez trouvé votre bonne étoile, et elle vous montre le chemin. Alors vous vérifiez que vous avez de bonnes chaussures, vous esquissez un sourire, et vous la suivez.

    Car c’est en suivant une étoile que vous saurez qui vous êtes. Et vous n’auriez pas pu tomber mieux.

     

  • Save the cheerleader, and you save the world.

     

     

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    Et oui, j'ai décidé de parler de mon coup de coeur pour la série "Heroes". Honnêtement, cela fait depuis longtemps que je n'avais pas autant accroché à une nouvelle série (je ne parle donc pas de nouvelles saisons d'autres séries tout aussi bien).

    "Heroes",  c'est une esthétique exemplaire, une mise en scène exceptionnelle et des effets superbes pour une "simple série". De plus, l'histoire, le sécnario est une petite merveille qui a su tirer profit d'une base sommes toutes classique (des gens ordinaires découvrent qu'ils ont des pouvoirs...).

    Mais ce qui fait réellement la force de la série, ce sont ses personnages. Plus d'une dizaines de protagonistes se partagent l'afficheet interragissent les uns avec les autres (ou pas) sans que la série ne perde en cohérence ou ne devienne trop confuse. De plus, une fois qu'on s'est remis d'un épisode final spectaculaire de cette première saison et qu'on revisionne la série dans son entier, on peut enfin réellement profiter de tous les embranchements, toutes les pistes et toutes les bases d'un sécnario extrêmement bien ficelé au niveau des relations et des personnages. Et "Heroes" ce n'est pas seulement ça, c'est aussi l'éternel questionnement humain sur ce qui est bien ou pas, sur ce qui est nécessaire; le manichéisme primaire n'est certes pas de mise dans cette saga...

    De plus, cette série a réussi le tour de force de rendre tous ses personnages attachants ou/et fascinants, sans lourdeurs et sans jamais voir diminuer la tension et le suspens! J'svoue avoir une affection particulière pour Claire la cheerleader et son père, un personnage charismatique et ambigu comme je les aime! Mais finalement, je ne peux que tous les aimer, que ce soit Matt le policier télépathe aux abois ou les frères Petrelli et la relation qu'ils entretiennent, déterminante pour la série; ou encore Hiro, personnage génial on ne peut plus attachant! Et que dires des "méchants", comme le détestable Sylar, remarquablement joué pour qu'on vienne à le détester à ce point et pour qui on se surprend pourtant à éprouver parfois de la compassion, ou le mystérieux M. Linderman, dont le nom est prononcé dès le premier épisode et qui revient très souvent alors qu'il n'apparaît que cinq épisodes avant la fin dans un rôle innattendu...

     

    Bref, "Heroes", c'est plus qu'une nouvelle série du moment comme tant d'autres, c'est une véritable saga. C'est bon, mangez-en! Et n'oubliez pas le leitmotiv de la série: "Save the cheerlader, and you save the world."

     

  • Lancedragon, un mythe, une légende!

     

     

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    Il y a dans l’univers de la fantasy une série de romans que j’affectionne tout particulièrement. Une saga épique, tout un monde inventé dans les années huitante par deux écrivains dans le but originel de développer une gamme de jeux de rôles.

     

    Certes, ces livres ne brillent pas leur style, sommes toutes assez simple, ou leur histoire, considérée aujourd’hui comme classique, mais pourtant cette série reste toujours aussi magique à mes yeux. La preuve, je suis en train de la relire pour la énième fois, et toujours avec le même plaisir !

     

    Cette saga magistrale, c’est Lancedragon (Dragonlance), l’histoire épique du monde de Krynn, inventé par Margaret Weis et Tracy Hickman. Et si le cadre et l’histoire peuvent aujourd’hui paraître souffrir de trop de classicisme , je rappelle qu’en leur temps ils révolutionnèrent pas mal la littérature heroic fantasy, connaissant un succès que personne n’aurait imaginé.

     

    Pour ma part, j’aime l’histoire, j’aime ses rebondissements ; j’aime ce style simple mais agréable à lire ; j’aime le monde de Krynn, ses races (aaah, les kenders ^^), ses dieux ; et par-dessus tout j’aime ses personnages, ses héros. Car ce qui fait pour moi la force de Lancedragon, ce sont ses incroyables protagonistes, bien plus travaillés qu’il n’y paraît et tous très attachants.

     

    Lancedragon, c’est avant tout la compagnie originelle :

     

    -Tanis Demi-Elfe, le meneur tourmenté du groupe, sans cesse en proie à ses doutes et à ses faiblesses, déchiré par sa passion envers la sombre Kitiara alors que tout le monde voit comme un chef naturel.

     

    -Lauralanthalasa, dite Laurana le Général Doré, la princesse elfe capricieuse, épris de Tanis, qui va évoluer pour devenir le fameux général doré à la tête des dragons d’or et d’argent.

     

    -Flint Forgefeu, le vieux nain ami de Tanis, un cœur d’or derrière son attitude grognonne.

     

    -Rasitlin Majere, le mage à la peau dorée et à la santé ravagée dans sa quête de la magie et du pouvoir, qui ne s’émeut que pour les faibles et les misérables (sans doute un des meilleurs personnages qu’il m’ait jamais été donné de voir dans n’importe quelle œuvre imaginaire !)

     

    -Caramon Majere, le grand guerrier au cœur d’or, fidèle frère jumeau du maladif Raistlin et prêt à tout pour aider ce dernier.

     

    -Tika Wayland, la serveuse qui ne s’attendait pas à un destin aussi exceptionnel que celui de se retrouver mêlée à la Guerre de la Lance

     

    -Stumr de Lunelame, le fier chevalier solamnique décidé à raviver la gloire de son ordre et à se sacrifier au nom de la valeur qu’est l’honneur et que trop de gens ont oublié.

     

    -Kitiara Uth-Matar, la sombre mercenaire, demi sœur de Caramon et Raistlin, guerrière intrépide à la recherche de la gloire et du pouvoir.

     

    -Lunedor, la maginfique princesse barbare des plaines, élue par les dieux pour rapporter leur parole dans un monde qui les avaient oubliés.

    -Rivebise, le grand et taciturne barbare berger, amant et protecteur de Lunedor.

     

    -Et, j’ai gardé le meilleur pour la fin : le sublime, l’exceptionnel, l’inénarrable Tasslehof Racle-Pieds, le malicieux kender cletpomane qui ne connaît pas la peur, et un élément essentiel dont nombre des romans ! Un personnage tellement génial qu’on ne peut qu’en redemander !

     

    Bref, Lancedragon, c’est une saga que tout amoureux de la fantasy se doit de connaître. Parce que, franchement, des bouquins de fantasy comme ça, on en fait plus de nos jours !

     

    Chanson du moment: That Don't Impress Me Much - Shania Twain 

    Bouquin du moment: Lancedragon: la Guerre de la Lance 1/ Dragons d'un Crépuscule d'Automne - Margaret Weis et racy Hickman (que je relis pour la énième fois, vous devreiz voir l'état du bouquin^^)

    Humeur du moment: chaude (fait trop chaaaauuuud T_T) mais bonne.