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Univers - Page 4

  • Puissances

    Comme je n'aurai pas eu le temps d'écrire aujourd'hui (entre le ménage et la lessive, c'était journée propre^^), je poste un autre "vieux" dossier. Vieux parce que ça fait longtemps que ça traîne dans ma tête et mes cartons virtuels depuis un bail! Il s'agit toujours de mes écrits concernant Iqhbar, soit le monde fantastique que je me suis amusé à créer il y a plusieurs années de cela dans le seul but de créer mon monde à moi pour voir ce que ça donne. Rien de très original dans celui-ci, ni de but le concernant au-delà du simple plaisir de l'exercice. L'an passé, j'avais déjà posté ici la première partie de la genèse de ce monde remise au goût du jour et, depuis, j'y étais revenu, et comme j'ai toujours les parties deux et trois de cette genèse je me suis dit: autant les mettre ici elles aussi!^^ D'autant que ce monde continue de me trotter dans la tête, et que j'aimerais bien pouvoir m'y replonger, sait-on jamais?

     

    La première, elle est donc visible là:  http://plumederenard.hautetfort.com/archive/2011/09/15/gnese-le-remake.html

    La seconde partie suit, et je posterai la troisième aussi, je pense!

     

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    Puissances

     

    « Et sur Iqhbar, la vie avait fait son chemin. Elles l’avait encouragée, orientée, observée, insufflée, et maintenant elle pullulait sans leur aide, libérée de leur influence. Et après tout, c’était là ce qu’elles avaient toujours voulu. C’était un phénomène qui fonctionnait maintenant de lui-même, assujetti aux caprices de la nature comme de la magie qui imprégnait le monde. Car magie il y avait, en abondance et en toutes choses ; magie il y a toujours eu, même si nous l’expérimentons et y avons accès de manière bien différente aujourd’hui… Est-elle présente au sein même des mailles de l’univers, ou fut-elle un présent, un résidu de leur présence à elle ? Une question qui restera sans-doute toujours sans réponse. Toujours est-il qu’elle a depuis le début été une partie intégrale d’Iqhbar, et qu’elle ne cessera jamais de l’être, d’une manière ou d’une autre et sans jamais cesser de nous surprendre, de nous émerveiller et de nous effrayer…

     

    Et tandis que la vie se déployait et se diversifiait aussi bien sur que sous les terres, dans les airs et dans les mers, il était des créatures qui bénéficiaient plus de cette magie omniprésente que d’autres. Des êtres qu’elles avaient touché de leur grâce avant de quitter Iqhbar, parce qu’ils étaient leurs favoris, leurs plus grandes créations ou simplement les plus proches de leur nature. Là encore nous serions bien en peine de répondre, mais nous pouvons nous accorder sur leurs qualités aussi extraordinaires que particulières et de tout le pouvoir sur lequel ils pouvaient agir. Et aussi peu nombreux qu’ils étaient, plus encore en comparaison avec les innombrables espèces vivantes de ce monde, ils étaient tous uniques et au-delà de tout, et l’étincelle qu’elles leur avaient insufflé était plus brillante encore. Ces entités furent nommées les Puissances. Il est fort peu probable qu’elles se soient attribuées ce nom de leur propre chef, mais plutôt qu’il représente l’essence de ce en quoi les autres êtres les considéraient le mieux pourvues. Elles étaient les dernières héritières de celles qui avaient assisté à la création du monde, ou du moins les Puissances l’estimaient ainsi. Bien que simple fragment des capacités de celles qui étaient parties, leur pouvoir restait immense et sans nul pareil en ce monde, et les Puissances étaient capables de bien des miracles et des merveilles, les plus surprenants comme les plus terribles. La magie coulait naturellement à travers elle, si bien qu’on était en droit de se demander si elles n’étaient pas une extension de son pouvoir et de sa volonté bruts. Sans pouvoir créer la vie ou l’insuffler, ces Puissances avaient néanmoins de quoi l’influencer, chacune à leur manière. Car elles étaient toutes individuelles, différentes et dotées d’un caractère propre. Elles n’étaient pas de simples observateurs sans prise de position, mais des êtres en proie à des tumultes de sentiments et de pensées complexes et, même, souvent contradictoires.

     

    Aussi elles s’attachèrent, chacune à leur manière, à ce monde qui grandissait. Sans réelle prise de conscience de ce qui avait présidé à leur création et à celle du monde, elles savaient pourtant instinctivement qu’elles étaient liées à leur origine plus que nul autre type de créature, et développèrent un sens certain de leurs responsabilités envers ce monde. Certaines ne cherchaient qu’à le voir vivre et se diversifier, d’autres à l’éprouver et à le soumettre à de terribles épreuves tandis que d’autres encore ne voulaient que lui apporter ordre et stabilité. Mais toutes avaient pour point commun leur attachement à toute épreuve envers Iqhbar, et si elles le montraient chacune à leur manière, les Puissances ont toujours été persuadée de n’œuvrer que pour ce qu’elle considérait comme le plus grand bien de ce monde. Elle se mêlèrent aux peuples et aux créatures qui proliféraient, se prenant chacune d’attachement pour telle ou telle peuplade, tel ou tel environnement ou telle ou telle volonté. Parfois discrètement, parfois sans détours, elles guidèrent, conseillèrent et influencèrent ceux qu’elles estimaient dignes ou les plus proches de leurs valeurs, et furent rapidement considérées par ces peuples comme des saints patrons, des garants de leur ordre de valeur et, au final, comme des divinités. Et plus leur influence se répandait de cette manière et plus elles se détachaient du monde réel, ne cherchant plus qu’à s’élever au-delà de leur condition déjà formidable, à la recherche d’un plan d’existence toujours plus haut et toujours plus global, les peuples et les créatures auxquels elles s’étaient liées servant leurs desseins, toujours plus globaux, toujours plus orientés… Les conflits ne tardèrent pas, un système de croyances et de valeurs se heurtant à un autre, et guerres, alliances fleurissaient, alimentées par les désirs des hommes et des autres races au-delà même de la foi qu’ils plaçaient dans les Puissances.

     

    Des civilisations entières furent bâties et parfois balayées, parfois sur l’instigations de puissances ou sur les simples actions d’êtres vivants de statut moindre mais de volonté tout aussi farouches, et royaumes, villes et organisations virent le jour et se répandirent comme la vie elle-même l’avait fait après la création du monde. Les premières cités volantes des Avelins s’élevaient dans le ciel parmi les Dragons et les Gwaheyrs, les Elfes et les Nains cimentaient leur alliance légendaire, les humains partaient à la conquête du monde, et la pratique de la magie étaient pour certains êtres aussi naturelle que la respiration, et présente d’une manière que nous ne pouvons qu’imaginer de nos jours. Et, s’éloignant de plus en plus d’un monde en pleine expansion qu’elles avaient pourtant plus que contribué à créer, les Puissances continuaient d’intervenir et de s’affronter dans le seul but de s’élever toujours plus haut, de s’enfoncer toujours plus loin dans le nouveau plan d’existence qu’elles souhaitaient tant être le leur, sans cesse à la recherche de nouveaux horizons et désirant peut-être par là inconsciemment s’élever au même statut que celles qui, il y a des temps immémoriaux, furent là pour témoigner de la naissance d’Iqhbar et pour y favoriser le foisonnement de la vie et de son étincelle… »

     

    Inus, le Chroniqueur

  • Genèse, le remake

    Réactualisation de vieilles idées et de concepts qui me trottent depuis longtemps dans la tête concernant la création de mon propre monde fantastique. Le texte qui suit, tout neuf, réactualise un texte datant de nombreuses années. Le sujet est le même, les idées de base aussi, mais l'ensemble a profité de toute une réflexion afin de le remettre en mots mieux que jamais.

     

    Là aussi, si je suis inspiré et que je reste motivié, j'aimerais bien continuer à m'y mettre régulièrement, ne serait-ce que parce qu'il y a encore beaucoup de choses concernant Iqhbar que j'aimerais mettre en mot. ^^

     

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    Iqhbar: La Genèse


    "Au début, il n’y avait rien. Bon, techniquement, il y avait bien quelque chose, mais il n’y avait pas encore de mots pour le nommer, et puis partir de rien a toujours donné un certain cachet aux histoires de créationnisme. Personne n’a envie d’apprendre que son monde n’était qu’une boule de poussière dans laquelle un être suprême s’est cogné le gros orteil un lendemain de cuite. Si l’être suprême ne l’a pas lui-même mise au four de la création pour en faire une boule, il n’y a là guère de gloire. Voilà pourquoi il est plus commode de dire qu’au début, il n’y avait rien (ou alors peut-être un très gros four). Et le problème du rien, c’était que sans quelque chose à l’aune duquel se définir, et bien il n’était pas grand-chose. Peut-être est-ce cette prise de conscience qui généra spontanément l’univers, ou alors ne s’agit-il là que des caprices du hasard cosmique. Toujours est-il que du néant émergèrent matières, formes et mouvements. En comparaison, il était maintenant capable de comprendre le rien. L’ironie étant qu’il n’avait du coup pas pu survivre à la compréhension de son concept. Bref, d’un rien à la fois petit et immense car il était tout, on était maintenant arrivé à un gros bordel. D’aucun persistent encore à croire que ce fut une belle boulette de l’univers et que ce dernier s’en serait bien mieux tiré sans exister, mais ce ne sont là que des divagations de négationnistes. De grands frustrés, si vous voulez mon avis !

     

    Donc, il n’y avait rien et puis après, il y avait quelque chose. Difficile de dire si tout ce quelque chose est apparu spontanément comme une colombe sous le chapeau de l’univers, où si ce dernier s’est constitué petit à petit. Beaucoup, tièdes, diront « un peu des deux »et pour une fois ils n’ont sans doute pas vraiment tort. Le passage d’un état à l’autre a dû être soudain, la première molécule venue faisant d’un coup basculer le statut quo. Ensuite, à partir de cette molécule (qui n’avait rien demandé à personne) ou d’autre chose, le reste ne s’est pas construit en un jour. Mais il s’est bâti malgré tout, à son rythme, prenant son temps à coup de longues accumulations de matière ou par sursauts rageurs, faisant voler les supernovas. Toujours est-il que ce qui était un coin plutôt tranquille s’est vu devenir bruyant (métaphysiquement, car il n’y a bien que la métaphysique pour faire du bruit dans l’espace) et engorgé, un peu comme le quartier du coin pendant la construction d’un vulgaire rond-point. Il y eu des étoiles, des comètes, des satellites, des trous noirs, un tas de phénomènes auxquels on n’a jamais donné de nom car n’ayant jamais pu être observés ou étant tout simplement partis dans une autre dimension plus accueillante et, ce qui nous intéresse tout particulièrement, il y eu des planètes. De toutes les tailles, de tous les types, mais toutes sphériques et répondant à des lois relativement barbantes qu’il n’est pas de mon domaine d’expliquer. On a beau dire, lorsqu’il s’agit de science, l’homme comme l’être supérieur manquent singulièrement d’imagination. Enfin, des planètes, donc, et il en est une dans ce sac de billes intersidérales qui nous intéresse tout particulièrement : celle que, bien longtemps après sa création, on appellera Iqhbar (enfin, entre autre chose ; disons qu’il s’agira du plus répandu et du plus prononçable, même si pour une peuplade des profondeurs d’une des jungles d’Ostrie il s’agit encore de Jnmga’kkk, se devant d’être prononcé en faisant trois tours sur soi-même pour ne pas le confondre avec une insulte mortelle).

     

    Iqhbar a donc commencé sa vie de planètes comme la plupart de ses consoeurs : en étant ronde, grisâtre, désertique et en tournant sur elle-même ainsi qu’autour d’un soleil. Rien de palpitant dans tout cela, ni rien ne prédestinant le monde foisonnant de vie qu’elle aura fini par devenir. Juste un caillou de plus, pas vraiment petit, mais pas vraiment gros non plus. Rien de fantasque, pas même le moindre anneau planétaire pour briller en soirée. Uniquement une surface cabossée et sans couleurs se déroulant à perte de vue et un ou deux volcans pour les formations rocheuses les plus audacieuses. Autant dire qu’on ne sait pas ce qui a bien pu les attirer là, et sans doute ne le saura-t-on jamais. Mais ce furent ce monde qu’elles choisirent. Oh, peut-être en ont-elles choisi d’autres dans l’univers, mais le monde sur lequel nous sommes apparus présente logiquement bien plus d’intérêt.

     

    Depuis longtemps, elles erraient. Même si là encore, le terme n’est pas vraiment bien choisi. Il serait plus juste de dire qu’elles erraient depuis toujours, mais le vide ayant alors cette prérogative, on s’est contenté d’imaginer que ça faisait un bail. Un sacré bail, même. D’où vinrent-elles ? Comment étaient-elles apparues ? Tout simplement, qu’étaient-elles ? Trouver les réponses à ces questions se révèle aussi impossible qu’à celles concernant la véritable naissance de l’univers. Et puis peu importe leurs origines, quand tout ce qui compte fut qu’elles croisèrent la route de ce caillou insignifiant qu’est aujourd’hui notre monde. Qui ne devait pas être si insignifiant que cela étant donné qu’il retint leur attention. Oui, elles… D’autres auraient pu les appeler dieu ou théorie de ceci ou cela ou leur donner bien d’autres noms encore, mais personne ne l’a jamais fait. L’idée même de les nommer a toujours semblé irréalisable à ceux qui connaissaient leur existences. Elles étaient… elles, tout simplement. Un pronom féminin, sans doute associée au don de la vie et de la création. Je ne saurais dire à coup sûr. Toujours est-il qu’elles existèrent, et qu’elles choisirent notre monde.

     

    Elles parcouraient les galaxies et sillonnaient l’univers tel un banc de dauphins du cosmos, pleins de vie et curieux de tout. Elles assistèrent à la naissance de soleils et à la mort d’étoiles. Elles contemplèrent la formation d’un trou noir et celle de toute une galaxie plus d’une fois. Elles écoutèrent l’écho du son originel, de la première chanson universelle et glissèrent le long d’énergies étranges et inconnues. Chaque nouvelle forme, chaque nouveau phénomène, même aussi infime que la découverte d’une nouvelle molécule, était pour eux source d’un émerveillement sincère et d’une joie sans bornes. Elles n’en perdaient pas une miette, transmettant informations, sensations et souvenirs à leurs semblables. Peut-être finissaient-elles, un jour, par mourir, s’éteindre, mais leur conscience survivait à travers la mémoire –là encore à défaut d’un autre mot- de leurs sœurs. Elles étaient un tout, mais chacune était unique. Et il en est parmi elles qui observèrent la naissance d’Iqhbar et qui, au lieu de continuer leur chemin sans fin, s’arrêtèrent. Je n’y vois aucune raison particulière si ce n’est qu’il leur fallait bien commencer quelque part. A mon sens, penser le contraire ne serait que se bercer d’illusions, de même que de prêter des sentiments, des motifs humains à ce qu’elles étaient. Et celles qui s’étaient arrêtées pour contempler notre monde avaient envie de pousser l’expérience plus loin encore. Toujours elles n’avaient été que les spectatrices, et maintenant qu’elles avaient pleinement atteint cette conscience de soi, cette conscience d’exister, elles voulurent agir. De jouer avec ces particules et ces éléments, de ne plus regarder mais de les manipuler, d’aller au plus profond de toute chose et de les modifier.

     

    A cet égard, n’importe quelle planète vierge aurait fait l’affaire, mais c’est Iqhbar qu’elles choisirent. Comme je l’ai déjà dit, sans doute sans la moindre raison particulière. Longtemps, elles expérimentèrent, agencèrent, modifièrent jusqu’à la composition même du monde. Terrain de jeu pour entités cosmique, il leur permit d’apprendre, de se tromper et d’apprendre plus encore. On pourrait même imaginer que ce ne fut pas leur premier essai, que d’autres mondes avant celui-ci avaient attiré leurs esprits. Toujours est-il qu’à notre très infime connaissance, Iqhbar fut celui où elles s’impliquèrent le plus. Jusqu’à ce que, un beau jour (enfin, probablement pas, il devait sûrement y avoir une tempête de lave ou un orage d’azote), la vie finisse par apparaître. Et une fois de plus, nous ne pouvons que nous perdre en conjectures quant à son origine réelle. Il est évident qu’elles y furent pour quelque chose, mais de là à les assimiler à des êtres divins capables de créer la vie à partir de pratiquement rien et un peu de pas grand-chose… Je me plais à penser que notre situation de départ n’est pas unique, qu’elles avaient –elles ou de leurs semblables ou ancêtres- rencontré la vie au cour de leurs voyages. Et qu’elles ont contribué à l’insuffler en Iqhbar dans le but d’enfin faire réellement partie de ce cercle de la vie. Depuis des temps immémoriaux elles avaient contemplé le spectacle puis contribué au décor, maintenant elles avaient envie d’en comprendre les devants de la scène et d’influencer les premiers rôles. Curieuses et enjouées, elles s’émerveillèrent une fois de plus de l’apparition de cette vie, une vie qu’elle sentait couler en elles parce que cette fois-ci, elles n’étaient pas étrangères à son développement.

     

    Ce fut le début d’une nouvelle et incroyablement longue période de temps où leur influence se répandit à la surface et dans les profondeurs d’Iqhbar. Qui sait combien de merveilles ont-elles contribué à créer ? Combien d’écosystèmes et de formes de vie ont-elles regardé s’épanouir, guidées par leurs connaissances issues d’un éternel voyage à travers l’univers ? Elles s’enhardirent, désireuses de voir cette vie prospérer et, plus que tout, capable de créer elle aussi. C’était sans doute pour elle le summum de la création que de permettre à ses enfants d’être les créateurs à leur tour. Et c’est ainsi, du moins je le pense, que la conscience s’éveilla pour la première fois parmi des êtres vivants partout sur Iqhbar. Alors que le monde se modifiait, que ses continents bougeaient et que ses montagnes tremblaient, les premiers peuples prirent conscience de leur existence. Ravies, elles les observèrent atteindre   -à une échelle infiniment plus petite- ce même état d’esprit. Beaucoup attribuent ensuite la diversité des espèces conscientes peuplant actuellement notre monde aux influences divergentes de plusieurs d’entre elles, désireuses de concevoir plusieurs manières de vivre cette conscience nouvelle acquise. Ce qui est certain, c’est que toutes nos races et tous nos peuples descendent de ces premiers êtres conscients, nés du plaisir simple de contempler la vie dans toute sa diversité. Et il ne serait pas non plus idiot de voir en la magie l’empreinte de leurs actions à elles, infimes courants de leur puissance. Elles nous éveillèrent à la vie, nous offrirent la magie, et donnèrent à notre monde tout son potentiel.

     

    Mais il serait faux de dire alors qu’elles ont fait de notre monde ce qu’il est aujourd’hui. Car elles n’ont plus agi qu’une seule fois depuis l’éveil de notre conscience et la diversité des premiers peuples. Après avoir réveillé les formes de vie qu’elles avaient aidé à s’épanouir, elles surent qu’elles avaient accompli leur voyage dans la recherche et la modification de la vie. Dès le moment où nous fûmes capables de réfléchir par nous-mêmes, elles nous laissèrent le relais. C’était à nous de nous débrouiller, maintenant, et c’est nous qui avons fait d’Iqhbar ce qu’il est de nos jours. Elles n’avaient plus qu’à contempler le fruit de leur labeur planter ses propres graines, comme elles l’avaient peut-être déjà fait tant d’autres fois dans le passée, dans tant d’autres galaxies. Et puis elles avaient encore tellement de choses à voir, tellement de phénomènes devant lesquels s’émerveiller et de connaissances à partager qu’elles reprirent leur voyage.

     

    Et c’est là, à ce moment précis que nous pouvons dire qu’Iqhbar était née."

     

    Inus, le Scribe qui a toujours été

  • Viva Republica!

    LA REPUBLIQUE D’ANTILEA

    Agée selon ses dires d’un bon millénaire au moins, la République d’Antiléa est sans aucun doute la plus grande structure politique de tout Iqhbar, et une des plus puissantes. Dans les faits, il est beaucoup plus difficile de déterminer l’âge exact de l’institution. Si « une République d’un millier d’années » fait très bien dans la bouche des sénateurs qui aiment se venter dans les soirées mondaines ou devant les dignitaires étrangers, la réalité est sans doute différente. Si l’agglomération qui deviendra la cité d’Antiléa peut effectivement se targuer de dix siècles et des poussières –en prenant en compte le fait qu’il ne s’agissait dans ses début que d’un bourg qui avait pour seul avantage des murs plus hauts que les autres – la République en elle-même n’est pas aussi âgée. Du moins officiellement. L’alliance entre la plupart des peuples qui la composent remonte presque aussi loin, mais Antiléa en tant que République et avec toutes les chartes et cérémoniaux que cela impose est un poil plus récente. Mais on ne va pas chipoter avec un ou deux siècles de différence : la République d’Antiléa est une entité très étendue, très puissante et très riche, ce qui fait taire les mauvaises langues et permet de payer grassement les historiens.

    Géopolitique

    La République couvre plus des dieux tiers du continent d’Estrie, ce qui représente une surface considérable. C’est le plus grand territoire unifié d’Iqhbar, et elle ne se garde d’ailleurs pas de le faire savoir. Elle s’étend grosso modo des montagnes d’Ael’ieon au nord, à la frontière de la Terra Media, aux premières terres de la Pointe du Sud. Si la plupart des côtes restent indépendantes, la République couvre néanmoins la plus grande partie du continent, ses frontières s’arrêtant généralement aux pieds des montagnes du nord ou d’autres terrains difficiles.

    Une grande variété de paysages peut être vue en Antiléa. Le gigantesque fleuve d’Ael Thelion –ou Fleuve d’Argent- travers tout le continent du sud au nord avant de continuer sa route en Terra Media, et assure une grand richesse du sol sur tout le centre de la République. Cette dernière touche également la Mer Close et l’Océan de Bar Iqla en plusieurs endroits, s’assurant une portion non-négligeable des côtes d’Estrie, et de grandes forêts courent sur le territoire, principalement au nord. Une partie assez grande de la République au sud de la cité d’Antiléa est constituée des vastes plaines d’Estrie, qui rejoignent plus au sud les Terres des Rivières, région parcourue de deltas et de torrents, puis la Point du Sud. Antiléa est globalement peut montagneuses, incluant la base de la Chaîne des Aether au nord-est et divers zones escarpées un peu avant la Côté D’Aestalie.

    Au niveau des frontières, Antiléa est séparée des Terres du Nord par la Chaîne des Aether et du sud par la Point du Sud, territoire peu habité mais indépendant. L’Aestalie est sise sur une grande partie des côtes est du continent, et l’Ostrérie s’accroche farouchement de l’ouest des Terres des Rivières à la côte occidentale. Au nord-ouest, où débute la bande de terre qui permet le passage en Ostrie, la République s’arrête peu avant les Montagnes d’Ael’ieon, où l’on entre en Terra Media.

    L’Archipel des Fir Bolg se trouve non loin de la côte ouest, et la République possède des dizaines de petites îles des océans de Bar Iqla à la Mer Close en passant par celle d’Estrie. La République ne possède aucune frontière avec l’Ostrie, ce qui est un fait évident mais qui mérite d’être souligné : le fait que, notamment, les Royaumes d’Esthar ne soient pas à portée d’Antiléa permet à Iqhbar de souffler un peu quant aux velléités d’expansion de la République (et de toute façon, les Royaumes d’Esthar n’ont besoin de personne pour se taper dessus).

    Antiléa rêve évidemment d’aller planter tous ses drapeaux sur le nouveau continent d’Orboros, mais se contente pour l’instant d’un ou deux petits comptoirs. En raison des difficultés d’accès à la terre nouvelle et des tensions politiques avec les autres nations d’Iqhbar résultant de son apparition, Antiléa reste donc pour le moment étonnamment sage lorsque l’on connaît sa politique expansionniste. Du moins pour l’instant…

    Météo

    Une vaste variété de territoires sous-entend une vaste variété de climat. Dans sa globalité, la République jouit d’un climat chaud et ensoleillé, plus prononcé du côté des frontières avec l’Aestalie et la Pointe du Sud. L’ouest et les grandes plaines jouissent de températures plus douces mais toujours agréables, et seules les Terres des Rivières connaissaient un climat réellement humide. Les hivers sont également doux, et la neige et la glace ne se retrouvent pratiquement qu’au nord du continent et, lors des plus rigoureux, ici et là au sein des grandes plaines, qui deviennent de véritables toundras au niveau du paysage. Le climat se fait plus sec à mesure que l’on s’approche de Terra Media, et devient inhospitalier aux pieds des Aether en hiver mais, globalement, on peut dire que l’entier de la République jouit d’un climat agréable et rarement dangereux.

    Villes principales

    Antiléa : traversée par le Fleuve d’Argent, Antiléa se trouve pratiquement au centre de la République et du continent d’Estrie. C’est la plus grande cité d’Iqhbar, et probablement l’une des plus avancées. Elle possède une esthétique certaine, et sa division en cercles concentriques est sans doute sa plus grande particularité. Elle abrite bien évidemment la Chambre du Sénat, et fait logiquement office de capitale de la République à qui, vous l’aurez compris, elle a donné son nom. Elle est également un centre économique et marchand de grande importance, et c’est entre ses murs que de nombreuses institutions de prestige se trouvent, comme la Grande Ecole de Magie ou encore l’une des principales enclaves de la Congrégation de la Lumière. Sans oublier le plus grand temple spiritualiste d’Iqhbar, où se concentre la majeure partie du pouvoir spiritualiste. C’est pour finir la ville la plus peuplée du monde, oscillant autour des deux, trois millions d’habitants.

    Arnos : le plus grand port d’Estrie, et la plaque tournante du commerce maritime en Antiléa. Il assure une liaison permanente d’embarcations entre la République, Terra Media et l’Ostrie. S’il a perdu un peu de son importance capitale depuis l’émergence d’Orboros, situé plus près d’autres grands ports et qu’il doit faire face à la concurrence aérienne, Arnos reste un endroit important pour la République, ne serait-ce que pour ses chantiers de construction navale. C’est également le principal port d’attache de la flotte maritime de la République.

    Al’tiir : la grande ville pam’tha située dans les montagnes d’Yssal’dir, au nord de la République, est considérée comme la capitale de l’empire marchand des saurnithoïdes. Bien que ces derniers n’aient jamais confirmés ou niés ce fait, elle a acquis ce titre parce qu’elle est l’une des seules cités pam’thaa révélées hors de leur royaume de rochers et de forêts. A la fois cosmopolite et typiquement sauros, elle est pour le commerce entre les continents un lieu de passage presque obligé lorsque l’on passe de l’un à l’autre par la Terra Media.

    Valherbe : située dans vallon couvert des grandes forêts du nord-est, Valherbe est la grande ville commerciale des nains. Si elle reste typique des constructions boisées des nains et en parfait accord avec la nature et les grands arbres, elle reste plus pratique pour les autres races. C’est principalement une ville de chantiers et de commerce, où les nains réalisent les prodiges dont ils sont coutumiers.

    Sindel : la plus grande ville des grandes plaines d’Estrie reste de taille modeste comparée à des mégalopoles comme Antiléa, Elthelion ou encore Port-Dalaan. Longeant les Terres des Rivières, Sindel fut bâtie sur d’anciennes ruines elfes, et fait office de lieu de passage important pours les voyageurs des plaines et, plus récemment, de lieu de villégiature pour nobles antiléans. Elle est pratiquement jouxtée aux fortifications de Durvalestine, où se réunissent les clans Velpars lorsqu’ils doivent se rencontrer.

    Système politique

    La République d’Antiléa n’est officiellement pas une sorte d’empire ou de gouvernement global, mais une alliance fédérée de plusieurs nations et peuples d’Estrie. Elle fut scellée il y a de cela plusieurs siècles, après que la cité d’Antiléa ait servi de point de ralliement pour la défense du continent face à des hordes de Borgs plus dangereuses que les autres. De là, il fut décidé que les peuples qui avaient vaincu avaient tout à gagner à s’entendre, et la République d’Antiléa était née.

    Chaque nation –ou équivalent- membre de la République conserve pratiquement toute son indépendance concernant ses terres. Pratiquement, parce que la République a tout de même voté l’application de nombres de lois communes à tous ses membres, notamment en matière d’économie et de lois internationales. Si chaque nation règle ses affaires internes comme elle veut, dès qu’une autre est concernée ne serait-ce que d’une moustache de lapin, elle tombe sous le joug des lois républicaines. Une monnaie unique a été instaurée pour facilité le commerce interne à la République, et une mise en commun des forces armées a évidemment été décidée en cas d’agression extérieure.

    La République a globalement été une entité raisonnable jusqu’à il y a quelques temps. Elle était restée principalement centrée sur elle-même : faire fonctionner un tel organisme fédéré, ce n’est pas si simple. Mais depuis peu, Antiléa est arrivée à une bonne homogénéité des cultures, et possède une sorte d’ « idéal national » de plus en plus fort. Avec ses richesses, sa technologie et son pouvoir, inutile de dire que la République a fini par se dire que l’expansion territoriale ne pouvait être qu’une bonne chose. D’où une attitude expansionniste farouche ces dernières années, annexant le moindre lopin de terre possible à coût de traités et de promesses. La République reste pour l’instant peu-agressive, mais ses armées sont très présentes dans les nouveaux territoires, ce qui rend nerveux les nations indépendantes (particulièrement l’Ostrérie, avec qui Antiléa ne s’entend guère).

    Antiléa jouit également du principal pouvoir spirituel d’Estrie : la tête officielle de l’institution des spiritualistes se trouve dans la capitale. Avec la Grande Ecole de Magie, elle détient aussi la main mise sur l’ordre des mages, et voit d’un très mauvais œil la concurrence discrète que lui fait subir la Nouvelle Ecole d’Elthelion, en Terra Media.

    Enfin, si chaque nation, chaque cité possède son propre gouvernement, la République possède un gouvernement principal situé en la cité d’Antiléa. Il s’agit de la Chambre du Sénat, où se réunissent les sénateurs, élus par leurs concitoyens. Chaque membre de la République a un sénateur pour le représenter à Antiléa, et le Sénat lui-même est représenté par le Haut-Conseil, où siègent cinq hauts-sénateurs, dont les débats sont dirigés par le Président du Sénat. Il est élu tous les dix ans par le Haut-Conseil, lui-même élu par les sénateurs (et généralement à vie, ou jusqu’à ce qu’un de ses membres ne soit plus capable d’exercer sa fonction).

    Actuellement, le Haut-Conseil est constitué du Maître Spiritualiste pam’thaa As’yr, du Maître de Clan nain Algon, du Commandant de l’Ordre des Chevaliers Horst Elwes, du Sénateur d’Antiléa Merville Austusus et de la Sénatrice de Sindel Anna Montoie. L’actuel Président du Sénat se trouve être l’ancien sénateur d’Antiléa, le seigneur Hervé Guisberg, un vieil homme en fin de mandat.

    Les Pam’thaa et les Nains d’Estrie font partie des membres fondateurs de la République, mais les humains restent majoritaires. Les Velpars faisaient à la base également partie de l’alliance, mais comme ils ont tendance à se ficher de toute politique étrangère à leurs clans et à leurs plaines, ils ne font pas officiellement partie du gouvernement central, mais possèdent un siège pour les représenter au Sénat. Antiléa offre également un siège à l’Archipel des Fir Bolg, aux Minotaures, aux Principautés d’Aestalie, à la Pointe du Sud, aux Terres du Nord et à L’Ostrérie, afin d’aider –selon les dires de la République- à la bonne marche de l’Estrie dans son entier. Ces représentants ont le statut d’émissaires, et n’ont pas vraiment d’autres pouvoirs que celui du prestige, ne faisant pas partie de la République (cette dernière essayant sans relâche de tous les convertir à sa cause, cela va de soi).

    L’Ecole de Magie a également droit à un représentant au Sénat élu par ses pairs mages, et généralement respecté par les sénateurs. On ne plaisante pas avec la magie.

    Climat social

    Globalement, il fait bon vivre en Antiléa, pour peu que l’on soit Antiléan. Les membres de la Républiques ne sont aucunement racistes, du moins pas de la manière dont on le conçoit habituellement. Trop d’espèces cohabitent et se mêlent en Iqhbar pour que la couleur de la peau, des écailles ou des plumes soient jugées importantes. En fait, la République d’Antiléa dans son ensemble pratique plus une sorte de racisme social, où les élites prennent facilement de haut le reste des citoyens qui, eux, prennent un peu de haut les étrangers. Mais généralement, une telle attitude n’est surtout prononcée que dans les hautes sphères, et la majorité des peuples antiléans restent des gens agréables et accueillants, bien que souvent distants avec les étrangers. Pour résumer, le citoyen d’Antiléa adopte généralement une attitude paternaliste à l’égard du reste d’Iqhbar, se considérant comme un peu plus évolué et, à ce titre, comme responsable d’aider les pauvres gens qui ne sont pas aussi développés…

    Bon, tout ceci dépend encore une fois des régions : Antiléa reste évidemment la cité la plus proche de la description ci-dessous, tandis que des villes comme Sindel ou les cités des côtes sont souvent plus ouvertes. Au final, l’antiléan moyen reste extrêmement fier de son appartenance à la République, « la plus grande nation d’Iqhbar », mais ne jette que rarement les étrangers dans le puits le plus proche.

    Le clivage social entre riches et pauvres n’est pas extrêmement accentué au-delà des grandes villes, principalement parce que la République fait preuve d’un système qui fonctionne globalement bien. La pauvreté et la misère sont peu répandues, et les barrières sont principalement dressées entre les élites (la noblesse républicaine, particulièrement celle d’Antiléa même) et les « gens simples ». Ensuite viennent les étrangers, mais on a tendance à leur pardonner en souriant parce que ce n’est pas de leur faute s’ils ne sont pas nés à la bonne place.

    La République accentue plus encore la tendance globale d’Estrie, qui sous-tend le fait que le continent d’Ostrie représente la face arriérée d’Iqhbar et que les colons de Terra Media ne sont que de sales arrivistes.

    Economie et technologie

    Economiquement, la République est forte. Très forte. Elle garde la main mise sur l’économie globale d’Estrie (malgré l’épine dans le flanc du commerce républicain que représente fermement l’Ostrérie), et entretient des relations commerciales avec pratiquement toutes les puissances d’Iqhbar, y compris l’Ostrie, même si les relations avec le continent occidental restent houleuses. Le niveau de vie antiléan moyen est, comme on l’a vu plus haut, très correct pour un monde de ce type, et l’offre et la demande restent forts et constants un peu partout. Chaque membre commerce avec son voisin selon des lois extrêmement profitables, ce qui convainc généralement une petite nation voisine de postuler pour entrer dans la danse.

    Et s’il y a bien un domaine où la République peut se targuer d’être l’élite –en tout cas du point de vue des humains- d’Iqhbar, c’est bien la technologie. La République d’Antiléa, tant du point de vue des sciences que des arts, c’est un peu la rencontre entre l’Empire Romain et la Grèce Antique. Voies de communications, services publics, médecine, technomagie : Antiléa reste à la pointe du progrès. Il faut dire qu’elle en a les moyens, et que si les domaines de la défense sont un brin privilégiés, rien n’est négligé. L’antiléan vit souvent mieux et plus longtemps que l’humain moyen. Bon, pour être honnête, il faut bien préciser que l’avancée technologique antiléenne repose pratiquement entièrement sur le travail des nains, qui travaillent sans relâche du fond de leurs forêts. C’est à eux que l’on doit les mises en pratique de la technomagie, les armes les plus innovantes et, surtout, les vaisseaux volants qui parcourent les cieux d’Iqhbar. Si les autres nations de la République apprennent vite et ont toutes leurs domaines de prédilection, il va sans dire que sans le concours des clans nains, la technologie en prendrait un sacré coup…

    Forces armées

    Il est heureux que la gestion interne d’une République aussi étendue prenne la majorité du temps de ses dirigeants, parce que l’armée républicaine aurait de quoi causer de sérieux dégâts à pratiquement toutes les puissances d’Iqhbar.

    Chaque membre gère sa propre milice de défense, mais doit pourvoir son contingent de soldats à la Grande Armée de la République, suivant son territoire. En permanence, la Grande Armée compte près de plusieurs dizaines de milliers de soldats bien entraînés et bien équipés. Nul doute qu’en cas de soulèvement général, ce chiffre pourrait rapidement atteindre bien plus d’une centaine de milliers. Pour le moment, Antiléa conserve une attitude militaire exclusivement défensive, mais ses envies d’expansion en inquiètent plus d’un…

    Le principal défaut de l’armée d’Antiléa revient à sa chaîne de commandement qui, loin d’être incompétente, passe plus de temps à surveiller ses voisins et à faire de la politique qu’à planifier des campagnes. Chaque branche de l’armée globale possède sa structure propre, et cherche généralement à garder un avantage sur les autres. Les principaux corps d’armées de la République sont les Forces Républicaines (équivalant à l’armée de terre), la marine (qui a perdu de son importance au profit des innovations technologiques ariennes) et la récente Armée des Airs et ses flottes de bâtiments de guerre volants (les plus perfectionnés d’Iqhbar, si ce ne sont les cités avebrises et les engins les plus perfectionnés d’Ostrérie).

    En cas de crise, un Conseil de Sécurité se réunit au Sénat. Il est actuellement constitué du Président, du Sénateur d’Antiléa, de la Sénatrice de Sindel et des trois commandants de la marine, des airs et de la terre. Le sénateur d’Antiléa dirige également les services d’informations et de propagande de la République, tandis que sa collègue garde la main mise sur l’organisation logistique.

    Enfin, les Velpars ne se considèrent nullement comme militaires de la Républiques, mais sont depuis longtemps liés à un traité leur demandant de fournir de l’aide lorsque la République d’Antiléa est menacée dans son ensemble.