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Plume de Renard - Page 72

  • Avatars divins

    Suite à une grande conversation, vous avez eu envie de continuer à faire revivre ce blog en présentant un hommage à ceux que vous considérez comme les monstres sacrés les plus géniaux, doués et charismatiques que le cinéma ait jamais connu. L'ordre des images n'est pas celui de votre préférence, bien entendu, et vous en avsez sûrement oubliés, puissent-ils vous pardonner!

    Et tiens, un p'tit jeu: la première personne qui postera la liste complète (dans l'ordre des photos) des personnages présentés ci-dessous aura gagné! Gagné quoi? Euh... Déjà, elle aura gagné! Ensuite, vous n'en avez aucune idée! (et le vainqueur prouvera à vos yeux son bon goût cinématographique ^^).

    Dieu existe, et il a de multiples formes. La preuve:

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  • And a new year begins...

    ...et elle ne semble pas vraiment se décider à se démarquer de l'année dernière. Mais après un bon gros coup de déprime post-new year, vous revoici d'humeur plus posée, à défaut d'être plus sereine. Et vous revoici sur ce blog, surtout. Notez, ce n'est pas comme si vous aviez grand chose à raconter, mais vous aviez envie de venir y mettre quelques mots, des fois que des gens passeraient encore de le coin, pauvres hères égarés sur les méandres du web. It's just that.

    En parlant de that, il faut que vous vous expliquiez sur la relative fréquence de mots anglais disséminés ci et là: depuis quelques temps, vous avez tellement pris l'habitude de lire en anglais (parce que les délais de traduction de vos auteurs fétiches sont trop longs: plus de deux, voir trois ans pour voir arriver en pays francophones le dernier Pratchett, par exemple! Vous ne tpouvez PAS tenir, c'est trop DUR!), de regarder les films et les séries en VO (c'tellement plus naturel, même s'il y a de rares exceptions valables en VF), de jouer à des jeux vidéos en anglais (parce que les éditeurs ne se foulent pas pour les traductions; ils les sortent en PAL mais ça s'arrête là...)... que sans même le faire exprès, vous vous mettez régulièrement à vous exprimer en anglais lorsque vous parlez tout seul (en public vous n'osez pas, vous avez trop honte de votre accent) et surtout de PENSER en anglais. Alors que basiquement, vous êtes une tanche en anglais. Vous comprenez quand vous le lisez, mais vous ne savez pas le prononcer, vous le comprenez mal quand il est parlé et vous avez des notions de grammaires catastrophiques (une ligne, douze fautes, merci l'éducation nationale (copyright Nicole de Buron)). Et pourtant, voilà que dans votre tête défilent les expressions anglaises, les phrases anglaises, les mots anglais... C'est peut-être banal pour la plupart de vos lecteurs, mais vous, cela vous a surpris. Vous vous y êtes fait, cependant. A vrai dire, quand vous réfléchissez à vos nombreuses histoires, vous imaginez les scènes en anglais: c'est terrible, mais ça vous paraît plus naturel et "classe" que votre langue maternelle. C'est fou, isn't it? Non? Ben vous, vous trouvez.

    C'est un peu comme votre manière de concevoir vos histoires et vos écrits, qui a radicalement changé. Vous avez maintenant un procédé purement cinématographique, imagé, de penser aux scènes que vous voulez écrire. Vous avez ces scènes qui défilent, comme les plans d'un film ou les cases d'une bande dessinée, et vous avez parfois beaucoup de mal à retranscrire tout cela en mots. Comme si, le décor étant tellement là, tellement planté dans votre tête que vous vous fatiguez rien qu'à l'idée de vous lancer dans "une redite descriptive". Du coup, vous avez l'impression que vos rares textes sont de plus en plus vides, de plus en plus dépourvus de liens corrects pour de l'écriture "romanesque"... Peut-être que c'est simplement parce que votre perception a changé que vous vous inquiétez et vous décevez un petit peu, mais vous ne pouvez vous en empêcher. Si ça se trouve, votre manière d'écrire plaît toujours, peut-être que vous avez évolué dans le bon sens... Mais vous êtes incapable de le percevoir ainsi. It's a pity... (vous n'avez pas pu vous en empêcher...)

    Bref, assez de blabla pour aujourd'hui! Si la déprime précitée est moins forte, vous êtes encore vaguement morose, et n'avez aucune envie de vous épancher misérablement sur la vacuité de votre existence (oups, trop tard!). Vous allez plutôt relire le mail de votre ancien prof de philo pour retrouver le sourire, et essayer de vous traîner de manière vaguement constructive pour le reste de la journée. Ou pas.

    Allez, à plus les gens! Si ça se trouve, vous repasserez dans l'coin avant six mois!

    Et, pour terminer, un peu de musique (ce morceau est tout simplement magnifique, don't you think? Vous, il vous calme.):


    podcast

  • C'en était bien un...

    ...de ragondin.

     

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    Le ragondin, c'est quand même une des bestioles les plus cool du monde (avec le renard et les dinosaures, évidemment). Regardez donc cette bouille sympathique, cette allure de peluche et ces moustaches ébouriffées! Même la queue de rat ne dénature pas l'ensemble! Et prêtez attention à la détermination de cette bêbête (oui bon, celui là à l'air un peu endormi, mais il a dû refaire douze fois sa pose pour le photographe; dans la nature, on ne lui avait pas appris à devenir taupe-modèle), toujours prête à aller de l'avant, trotinnant ou nageant à l'aide de ses p'tits pattes vigoureuses! La truffe au vent (ou au ras de l'eau), le pelage lustré et les moustaches fières, le ragondin ne se lassa jamais d'accomplir l'objectif qui lui est incombé. Bon, vous ne savez pas exactement de quel objectif il s'agit, mais ça doit tourner autour de survivre et ronger des trucs. Mais là n'est pas l'important! L'important, c'est que comme tout animal, le ragondin a la motivation!

    Contrairement à vous (l'homme doit être le seul animal au monde capable de ne plu ressentir de motivation). On le sait, vous avez l'ambition d'une pomme de terre, ce qui n'aide pas. Vous avez toujours rêvé de pouvoir vous contenter d'une vie tranquille et sans histoires où la reconnaissance d'autrui et la satisfaction d'un travail et d'un salaire de pointe n'avaient pas leur mot à dire. Quitte à finir vieux et seul dans un appartement encombré (vous ne jetez jamais rien), en peignoir sur un fauteuil avec un chat arthritique sur vos genoux devenus cagneux.

    Seulement voilà, après l'ambition, c'est la motivation qui se fait doucement la malle. Comme tout à chacun, vous aviez déjà eu des périodes où sortir (se répandre plutôt) hors de votre lit pour vivre une nouvelle journée d'études/travail/création vous semblait aussi agréable que de devoir tondre un moutont (ce dont vous n'avez jamais eu aucune envie, d'où la comparaison). L'ennui, c'est que l'actuelle période démotivante dure, s'accroche et résiste, décidée à ne pas vous lâcher comme la moule au rocher. Vous n'aimez d'ailleurs pas les moules, même avec une sauce à l'ail et des frites. Mais dans votre vie actuelle, il n'y a même plus la sauce onctueuse et les délicieuses frites pour motiver la casserole de moules (même vos métaphores s'en ressentent, c'est terrible!).

    Même vos loisirs ne vous motivent plus: des centaines d'idées vous trottent dans la tête, concernant l'écriture notamment, mais l'idée de vous installer à votre bureau et d'y travailler vous paralyse. Vous passez vos journées à dormir et écouter de la musique dans le noir, sous votre duvet en compensant avec une glace (comme tout à l'heure ce soir) ou des biscuits. Parce que la motivation n'a plus de raison d'être. Ou plutôt, vous ne trouvez plus aucune cause. Certains ont une muse, soit une personne dans leur vie qui parle simple fait d'êre à leurs côtés leur donne la force nécessaire pour s'épanouir. Vous, vous n'avez personne dans votre vie, mais si vous le regrettez vis à vis de plein de choses (ça ressent dans une de vos toutes dernières notes, tiens), vous ne pensez pas que votre perte de motivation vienne de là.

    D'autres ont une cause, et c'est sans doute l'un des meilleurs moteurs qui soit. Vous n'en avez pas non plus, ce qui peut s'avérer plus problématique. Vous ne sauriez même pas dans quoi vous engager. L'ennui avec le manque de motivation, c'est qu'il est difficile de se motiver à en trouver. Vous me suivez? Ah ah. Alors du coup, les livres à lire s'accumulent, et les idées d'écriture trottent sans arrêt dans votre tête. L'envie est là, mais l'incapacité à vous mettre au boulot vous ronge (comme un ragondin ses aliments, mais en moins mignon; parce que c'est quand même super mignon un ragondin).

    Certains mettent un tigre dans leur moteur (ce qui vous laisse dubitatif: vous n'y connaissez rien en mécanique mais selon vous, le moteur tourne moins bien avec un animal coincé entre les pistons). Vous, votre moteur tourne au ralenti: juste de quoi vous faire vaguement avancer et vous donner l'envie mais pas la force.

    Ouais, c'est ça: vous avez besoin d'un tigre! Mais où le trouver?

    Et le sursaut de motivation ayant occasionné cette note se meurt: vous allez écouter du Saez dans le noir et manger des pim's à la framboise en attendant Urgences.