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Plume de Renard - Page 77

  • Barré

    Un texte totalement barré que vous avez écrit hier, sans raison aucune que celle de vous occuper... ^^;

      

    "Les histoires commencent toutes quelque part. Du moins ainsi le veut la tradition. Après tout, il est dur d’y avoir une continuité sans début auquel se raccrocher ; et on ne parle même pas d’une fin !

     

    Pourtant, il reste parfois très difficile de déterminer où se situer le début. Dans l’imbroglio des évènements, le déchaînement des circonstances et l’avalanche de conséquences, il est même carrément impossible de remettre la main sur la première page de l’histoire, celle qu’on est pourtant sûr d’avoir tournée en premier.

     

    Le fait est qu’un début n’est pas seulement celui auquel on s’attend, ni celui dont on se souvient. Parfois, il y a un début avant le début, et il ne s’agit pas du prologue. La plupart du temps, même, le début d’une histoire n’existe que grâce à la fin d’une histoire précédente. La fin deviendrait alors début et le début, une fin. Mais alors, comment commencer avec une fin ? Cela ne risque-t-il pas de provoquer une instabilité quantique dont l’univers a le secret ?

     

    La question reste en suspend, sans début, ni fin (1) et il est fort peu probable qu’on  trouve une réponse un jour. Et si tel était le cas, où serait l’intérêt ? Cela serait la fin de tout (2) et la fin du tout a un principe : elle n’a pas de début.

     

    Et ne pas avoir de début, c’est embêtant. Prenons un schéma classique d’histoire qui implique un début pour ensuite cheminer vers son terme. Tiens, sauver le monde, par exemple, exemple classique s’il en est ! S’il n’y a pas de commencement, le héros ne peut continuer et arriver à la fin de l’histoire. Et sans fin, il n’y a…tout simplement rien. Ce serait comme marquer sur la couverture même que les méchants gagnaient à la fin(3).

     

    Tout ceci soulève un autre débat intéressant : comment le héros sait-il qu’il lui revient de sauver le monde ? Oh, certains diront qu’ils ont droit à une annonce tout ce qu’il y a de plus honorable avec prophéties, voix divines et effets pyrotechniques du plus bel effet, mais cela compte-t-il vraiment ? Après tout, personne ne se réveille un beau matin avec l’idée de sauver le monde(4) !

     

    Et pour que le monde ait besoin d’être sauvé, il faut bien qu’il y ait la résultante d’une conséquence ultérieure provoquant son besoin quasi maladif d’être sauvé. Et si l’on suit ce point de vue, où peut-on réellement placer le début de l’histoire ? Quand le héros réalise qu’il doit sauver le monde ? A la raison de ce sauvetage ? Ou doit-on remonter jusqu’à la création du monde lui-même, sans quoi il n’aurait jamais eu besoin d’être sauvé ?

     

    Oui, trouver un début est difficile. Mais est-ce vraiment indispensable ? Les chroniqueurs vous répondront que oui. Mais les chroniqueurs doivent bien vivre. Aussi, en tant que début, se contentent-ils de trouver le bon moment. Pas celui qui déclenchera tout, pas forcément. Juste un moment parmi tant d’autres. L’important n’étant finalement pas le début de l’histoire, mais ce qu’il s’y passe.

     

    Dans ce cas, un début en vaut un autre, non ?"

     

     

    _____________________________________________

     

    (1) Et parfois sans queue ni tête.

     

    (2) Y compris celle des haricots.

     

    (3) Sauf qu’il n’y en avait pas.


    (4) Sauf Norbert Claquenbois, qui avait un peu bu la veille et décidé que les tiroirs représentaient une infamie. Il n’aura certes pas sauvé le monde mais deux spatules coincées et un tire-bouchon. Même les ustensiles de cuisine ont leurs légendes.

     

     

    Des fois, vous écrivez des trucs vraiment bizarres...

  • Timbré

    Tel est le titre du dernier Terry Pratchett qui vient de paraître. Et un nouveau Pratchett, pour vous, c'est comme une mâne du ciel. Vous ne vous en lassez pas: vous en avez déjà lues cent-cinquante et quelques pages et c'est toujours aussi bon, aussi drôle, aussi incisif, aussi pertinent, aussi anglais et aussi profond. Des personnages hauts en couleur, un univers fantastique travaillé et, surtout, une bonne dose d'humour lié à une intelligence subtile offrant comme toujours de nombreuses pistes de réflexions. Et tout cela superbement traduit de l'anglais par Patrice Couton, traducteur officiel de Pratchett dont le talent et la fidélité de traduction sont exemplaires.

     

    Ce livre aura mis du temps à parvenir jusqu'à vos vertes contrées: il n'est sorti que ce mois en Suisse alors qu'il a été écrit en 2004 en Angleterre. Mais ce trentième roman de la fabuleuse série des Annales du Disque-Monde -que vous conseillez fortement à tout lecteur intelligent et vif d'esprit appréciant autant le rire que les larmes, le burlesque que l'épique. vous allez le savourez! En effet, vous avez appris en surfant sur le net que Terry Pratchett souffrait d'alzheimer et, dorénavant, chacune de ses publications revêtira pour vous une importance toute particulière quand vous les aurez entre les mains; sans compter les anciennes, que vous relisez régulièrement et toujours avec le même plaisir.

     

    Car s'il y a bien un auteur dont vous vous réclamez, ou du moins que vous considérez comme un maître de l'écriture, c'est bien Terry Pratchett. 

    En bonus, le quatrième de couverture de ce trentième opus du Disque-Monde, qui se révèle déjà excellent après quelques cent-cinquante pages (sur près de cinq cents):

     

    " "Je vous offre un emploi, monsieur Lipwig, déclare le Patricien. Celui de ministre des postes".

    Pour Moite von Lipwig, imposteur, arnaqueur professionnel, faux et usage de faux, recel d'abus de toute sorte, le choix est simple: remettre sur pied le service postal moribond d'Ankh-Morpork ou... la corde. Une décision épineuse.

    Mais peut-être faut-il un filou pour réussir là où tant de ses prédecesseurs ont échoué. Surtout que la compagnine interurbaine des clic-clac (Note de vous: les clic-clac sont l'équivalent du télégraphe dans le Disque-Monde) est tombée aux mains de financiers peu scrupuleux (sauf pléonasme).

    Alors... Assistera-t-on à une tentative de rédemption dans le monde timbré du courrier, un monde en attente d'un affranchi?"

     

     Et oui, chaque annale du Disque-Monde a un thème, et c'est maintenant à la poste que s'attaque Terry Pratchett avec le talent, l'humour et l'intelligence que l'on lui connaît! Et quand un des personnages est un golem qui 'appelle Monsieur Lapompe, on ne peut s'attendre à que du bon!

     

    Et en extra-bonus, la première phrase du chapitre un, qui donne tout de suite le ton:

     "On dit que l'idée d'être pendu au petit matin aide considérablement l'esprit du condamné à se concentrer; malheureusement, il se concentre inévitablement sur le fait qu'il habite un corps qu'on va pendre au petit matin."

     

    Allez, vous avez encore plus de trois cents pages à lire! -^^- 

  • One sky, one destiny

    Kingdom Hearts II
     
     

    Vous...vous avez envie d'y rejouer.

     

    Parce que c'est un des meilleurs jeux vidéos auquel vous avez jamais joué.

     

    Parce qu'il vous fait rêver.

     

    Parce que c'est une histoire extraordinaire, une ambiance magique, un design somptueux et des personnages d'exception (aaaah, l'Organisation XIII).

     

    Raaaah, vous voulez y rejoueeeeer!

     

    831198509.jpg
     
     
     
    (Raaaaah, cette musique! *_*)